L'Union européenne prolonge d'un an ses sanctions contre la Russie

Par latribune.fr  |   |  322  mots
Ce train de sanctions, valable jusqu'au 23 juin 2017, interdit l'importation de produits fabriqués dans la péninsule qui appartenait à l'Ukraine jusqu'au coup de force russe.
L'UE a officiellement prolongé d'un an vendredi ses sanctions décidées après l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, qui interdisent notamment les investissements et importations vers l'Union de produits de la péninsule.

L'Union européenne a prolongé vendredi les sanctions prises à l'encontre de la Russie dans la foulée de l'annexion par Moscou de la Crimée en 2014. La décision de cette prolongation jusqu'au 23 juin 2017, attendue, a été prise lors d'un Conseil de l'UE, réunissant des représentants des Etats membres, a indiqué le Conseil dans un communiqué.

"Les mesures s'appliquent aux ressortissants de l'UE et aux entreprises établies dans l'UE. Elles sont limitées au territoire de la Crimée et de Sébastopol", a indiqué le Conseil.

Récemment, l'UE a rappelé qu'elle ne reconnaissait pas "l'annexion illégale de la Crimée et de Sébastopol par la Fédération de Russie".

Restrictions pour la Crimée et Sébastopol

Ces sanctions concernent notamment "l'importation de produits originaires de Crimée ou de Sébastopol dans l'UE" et "les investissements en Crimée ou à Sébastopol". Ainsi, aucun Européen ni aucune société établie dans l'UE ne peut ainsi y acquérir des biens immobiliers ou y financer des sociétés. Les services liés aux activités touristiques en Crimée ou à Sébastopol comme les navires de croisière européens "ne peuvent pas faire escale dans les ports de la péninsule de Crimée, sauf en cas d'urgence". Egalement concernée, "l'exportation de certains biens et technologies destinés à des sociétés de Crimée ou à être utilisés en Crimée".

Les 28 Etats membres de l'UE s'apprêtent à reconduire la semaine prochaine les lourdes sanctions économiques décrétées contre la Russie en raison de son implication présumée dans le conflit ukrainien, selon plusieurs diplomates contactés par l'AFP. La prolongation de ces sanctions, pour une période de six mois, devrait être décidée mardi au niveau des ambassadeurs, puis formellement entérinée lors d'une réunion ministérielle à Luxembourg le 24 juin.

(Avec AFP)