La Corée du Nord aurait utilisé un missile anti-aérien pour exécuter son ministre de la Défense

Par latribune.fr  |   |  248  mots
Kim Jong-Un règne avec une main de fer sur la Corée du Nord et n'hésite pas à réprimer toutes contestations.
Le vice-maréchal Hyon Yong-Chol aurait été exécuté en avril d'après des informations divulguées par la presse sud-coréenne qui s'appuie sur les services de renseignement de Séoul.

La Corée du Nord n'est jamais à court d'imagination, surtout quand il s'agit de peine capitale. Après le cynisme des détails de la mort de Jang Song-Thaek, oncle et mentor du leader nord-coréen Kim Jong-Un, dont la dépouille aurait été dévorée par les chiens, c'est le ministre de la Défense qui aurait cette fois été mis à mort dans des conditions très spéciales.

Le vice-maréchal Hyon Yong-Chol était accusé de "déloyauté et manque de respect". Parmi les griefs retenus contre cet homme de 65 ans, le régime nord-coréen a retenu l'échec d'une mission en Russie, mais également de nombreux actes de contestations des décisions du pouvoir. Son assoupissement lors d'un défilé militaire fait également partie des motifs ayant conduit à sa condamnation à mort.

Une mort "digne" de son rang...

Pour marquer les esprits, Pyongyang a choisi d'organiser un mode opératoire aussi spectaculaire qu'excessif. Le vieux militaire a été tué par un tir de missile antiaérien. Un sort réservé aux hauts-dignitaires. Des centaines de personnes ont été invitées à assister à la mise à mort qui s'est déroulée dans une académie militaire au nord de Pyongyang.

Hyon Yong-Chol était chef d'état-major de 2012 à 2013 et membre suppléant du bureau politique du comité central du Parti du travail.

Ces informations ont été divulguées dans la presse sud-coréenne qui s'est appuyée sur des rapports des services de renseignements de Séoul.