Le Danemark n'est plus le "pays le plus heureux du monde"

Par latribune.fr  |   |  325  mots
"Les pays heureux sont ceux qui jouissent d'un équilibre sain entre la prospérité, mesurée de manière conventionnelle, et le capital social, qui signifie un degré de confiance élevé dans une société, des inégalités faibles et la confiance dans le gouvernement", a expliqué le directeur du SDSN.
Dans l'édition 2017 de ce palmarès qui évalue l'équilibre entre capital financier et capital social, la France arrive à la 31e place, bien loin derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l'Allemagne.

Et le "pays le plus heureux du monde" est... la Norvège. Celle-ci détrône le Danemark au World Happiness Report 2017, un classement du bonheur -et donc aussi du malheur- créé par le "Réseau des solutions pour le développement durable" (SDSN), un programme mondial lancé par l'Organisation des Nations Unies (ONU) en avril 2012.

Deux pays scandinaves sur le podium

La Norvège est suivie dans l'ordre par le Danemark (2e), l'Islande (3e), la Suisse (4e), la Finlande (5e), les Pays-Bas (6e), le Canada (7e), la Nouvelle-Zélande (8e), l'Australie (9e) et la Suède (10e).

Les Etats-Unis se classent 14e, l'Allemagne 16e, le Royaume-Uni 19e et la France... 31e.

Les pays martyrs de l'Afrique subsaharienne

La queue du peloton des 155 pays étudiés est formée de pays d'Afrique sub-saharienne, Soudan du Sud, Liberia, Guinée, Togo, Rwanda, Tanzanie, Burundi et République centrafricaine, qui ferme la marche. S'y ajoutent la Syrie et le Yémen, dévastés par la guerre civile.

"Les pays heureux sont ceux qui jouissent d'un équilibre sain entre la prospérité, mesurée de manière conventionnelle, et le capital social, qui signifie un degré de confiance élevé dans une société, des inégalités faibles et la confiance dans le gouvernement", a expliqué à Reuters Jeffrey Sachs, directeur du SDSN et conseiller spécial du nouveau secrétaire général de l'ONU, António Guterres.

Mesure du bien-être et évolutions politico-économiques

L'objectif de ce cinquième rapport annuel est de fournir un outil supplémentaire aux gouvernements, aux milieux d'affaires et à la société civile pour améliorer le bien-être de leurs pays, dit-il.

Le classement est établi en fonction de six facteurs: produit intérieur brut par habitant, espérance de vie en bonne santé, liberté, générosité, aide sociale et perception de la corruption dans le gouvernement ou les affaires.

*Un graphique de notre partenaire Statista

(Avec Reuters)