Négociations sur le Brexit : l'Allemagne ne veut pas traîner

Par latribune.fr  |   |  282  mots
La chancelière a affirmé que ces négociations débuteraient dans les "prochains jours", alors que les élections législatives britanniques ont vu la Première ministre conservatrice Theresa May, partisane d'un Brexit "dur", perdre sa majorité absolue au Parlement.
La chancelière allemande Angela Merkel a demandé vendredi que les négociations sur le Brexit démarrent rapidement, au lendemain des élections législatives en Grande-Bretagne qui ont vu les conservateurs subir un désaveu.

Elle ne veut pas perdre de temps. La chancelière allemande Angela Merkel a demandé vendredi que les négociations sur le Brexit démarrent rapidement, au lendemain des élections législatives en Grande-Bretagne qui ont vu les conservateurs subir un désaveu. "Nous sommes prêts pour les négociations. Nous voulons faire cela rapidement, en respectant le calendrier" a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Mexico au début d'une visite officielle de deux jours au Mexique.

La chancelière a affirmé que ces négociations débuteraient dans les "prochains jours", alors que les élections législatives britanniques ont vu la Première ministre conservatrice Theresa May, partisane d'un Brexit "dur", perdre sa majorité absolue au Parlement. Theresa May May misait sur ces élections pour obtenir un "mandat clair" afin de négocier à partir du 19 juin un Brexit "dur", soit une sortie de l'Union européenne impliquant une sortie du marché unique afin de reprendre le contrôle de l'immigration.

Camouflet pour le parti conservateur

Mais les élections se sont soldées par un camouflet pour le parti conservateur britannique qui a perdu sa majorité absolue au Parlement, un résultat susceptible de compliquer les négociations du Brexit. "Nous attendions le résultats de ces élections en Grande-Bretagne, mais dans les prochains jours ces discussions débuteront. Nous défendrons les intérêts des 27 membres et la Grande-Bretagne représentera les siens" a indiqué Angela Merkel.

"Nous disons aussi que nous voulons rester un bon partenaire de la Grande-Bretagne. La Grande-Bretagne fait partie de l'Europe, même si la Grande-Bretagne ne fera plus partie dans le futur de l'Union européenne" a-t-elle ajouté.

(avec AFP)