Opération au sol de l'armée israélienne dans le secteur central de la bande de Gaza

Par latribune.fr  |   |  517  mots
(Crédits : Reuters)
L'armée israélienne a annoncé vendredi matin que son infanterie avait mené un « raid ciblé dans le secteur central de la bande de Gaza », épaulée par « des chasseurs et des drones » visant des objectifs du Hamas.

[Article publié le vendredi 27 octobre 2023 à 08h09 et mis à jour à 14h29] L'armée israélienne a annoncé vendredi matin que son infanterie avait mené un « raid ciblé dans le secteur central de la bande de Gaza »,  épaulée par « des chasseurs et des drones » visant des objectifs du Hamas.

Ce raid a eu lieu dans la nuit, selon des images en noir et blanc publiées par l'armée montrant une colonne de véhicules blindés alors qu'un épais nuage de fumée s'élevait dans le ciel après des frappes.

Des sites du Hamas ont parallèlement été bombardés « dans toute la bande de Gaza », où des rampes de lancement de roquettes et des centres de commandement du Hamas ont été détruits, selon l'armée. Les soldats ont ensuite quitté le territoire palestinien sans déplorer de blessé, a affirmé l'armée dans un communiqué. Outre cette incursion, l'armée a indiqué avoir bombardé des sites du Hamas « dans toute la bande de Gaza ». Il s'agit de la seconde opération de ce type en deux jours.

Raid ciblé jeudi

Hier jeudi, avant l'aube, l'armée israélienne avait « mené un raid ciblé avec des chars dans le nord de la bande de Gaza, dans le cadre de ses préparatifs pour les prochaines étapes du combat », selon un communiqué militaire. Les soldats ont « frappé de nombreux terroristes, leurs infrastructures et des positions de lancement de roquettes antichars », avant de quitter la zone, d'après l'armée.

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Des centaines de milliers de civils sont pris au piège, dans des conditions humanitaires désastreuses, dans le petit territoire assiégé et bombardé sans relâche par Israël depuis l'attaque, sans précédent dans son histoire, menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

Jeudi soir, les dirigeants de l'Union européenne ont demandé des « pauses » dans le conflit afin de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire. Plus de 7.000 personnes, selon le Hamas, en majorité des civils dont environ 3.000 enfants, ont été tuées par les bombardements dans la bande de Gaza depuis trois semaines. Environ 1.400 personnes ont été tuées en Israël, selon les autorités, dont un millier de civils tués par les commandos du Hamas le jour de l'attaque.

L'ONU a affirmé vendredi que « beaucoup plus » de gens allaient « bientôt mourir » dans la bande de Gaza. Gaza a un besoin urgent d'aide humanitaire « significative et continue », a ajouté l'ONU, confirmant la mort de 57 employés de l'agence depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas. « Les services de base s'effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d'eau s'épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza », a-t-on décrit.

A Genève, le Haut-Commissariat des droits de l'homme de l'ONU s'est dit vendredi « préoccupé » par le fait que des « crimes de guerre » ont été commis et le soient encore dans cette guerre.

(Avec AFP)