Trump gouvernera-t-il les mains libres ?

Par latribune.fr  |   |  362  mots
Déjà assuré de conserver le contrôle de la Chambre des représentants, le "Grand Old Party" préserve également sa majorité au Sénat américain, selon la chaîne de télévision NBC.
En plus de l'élection présidentielle, le Parti républicain conserve sa majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.

Donald Trump n'est pas le seul du parti républicain a avoir remporté une élection mardi. Déjà assuré de conserver le contrôle de la Chambre des représentants, le "Grand Old Party" préserve également sa majorité au Sénat américain, selon la chaîne de télévision NBC.

Dans le Sénat sortant, les républicains disposaient de 54 sièges, les démocrates de 44 et les indépendants de deux. Il aurait fallu aux démocrates gagner cinq sièges pour reprendre aux républicains le contrôle de la chambre haute, où 34 des 100 sièges étaient en jeu lors des élections de mardi.

Les élus républicains divisés sur Trump pendant la campagne

Avec un Congrès républicain, Donald Trump devrait avoir les mains libres pour appliquer son programme après son investiture, le 20 janvier prochain, en tant que 45e président des Etats-Unis. En théorie. Car le soutien des membres du Congrès au nouveau chef de l'Etat n'est pas assuré.

Durant la campagne, des élus du parti ont refusé d'apporter leur soutien à la candidature de Donald Trump, à l'instar de Reid Ribble représentant républicain du Wisconsin (Etat qui a permis à Trump de dépasser la barre des 270 grands électeurs). D'autres ont retourné leur veste, comme la sénatrice du Nebraska Deb Fischer qui, après avoir annoncé ne plus soutenir le candidat Trump, est revenue sur ses propos mi-octobre, à moins d'un mois du scrutin. Enfin, des élus ont choisi de temporiser, à l'image du sénateur de Pennsylvanie Pat Toomey réélu mardi, qui s'est prononcé en faveur du candidat républicain au dernier moment.

Certains diront que les sénateurs qui viennent de (re)gagner leur siège doivent leur victoire en partie à la dynamique de campagne de Donald Trump et pourraient s'en sentir redevable. Or, comme le note le New York Times :

"Au final, des candidats qui ont rejeté M. Trump l'ont emporté, d'autres qui l'ont abandonné ont perdu et ce qui ont essayé d'éviter la questions s'en sont bien sorti."

(avec Reuters)

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