Ukraine : Trump refuse d'alléger les sanctions russes, à la demande du président du Conseil européen

Par latribune.fr  |   |  280  mots
Le président du Conseil européen, Donald Tusk a appelé les pays membres du G7 à renforcer les sanctions envers la Russie dans le dossier ukrainien. N'ayant remarqué aucun changement du côté de Moscou, rien ne justifierait, selon lui, une levée des mesures.
Alors que le sommet du G7 s'ouvre ce vendredi 26 mai, Donald Tusk a appelé à plus de fermeté dans le dossier ukrainien. D'abord ambigu sur la question, le président américain a annoncé qu'il refusait d'alléger les sanctions.

(Article publié le 26 mai à 12h55 et mis à jour à 19h14)

Alors que le sommet regroupant les sept plus grandes puissances mondiales débute ce vendredi 26 mai à Taormina, en Sicile, le président du Conseil européen Donald Tusk a recommandé un renforcement des sanctions.

"Depuis notre dernier sommet du G7 au Japon, nous n'avons rien vu qui justifierait un changement de la politique de sanctions. Donc j'appelle tous les membres du G7 à reconfirmer cette politique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Depuis l'annexion de la Crimée, en 2014, Moscou est sous sanctions internationales. Dans ce conflit, qui a provoqué la mort de plus de 10.000 personnes en trois ans, la Russie est accusée de soutenir les rebelles pro-russes dans l'est de l'Ukraine, bien qu'elle le dément. La levée des sanctions est régulièrement évoquée.

La position ambiguë de Donald Trump

Rex Tillerson, le secrétaire d'Etat américain a affirmé, à plusieurs reprises, que les sanctions seraient maintenues tant que les accords de paix de Minsk ne seraient pas appliqués. Le président Donald Trump a longtemps entretenu le doute. Son conseiller économique Gary Cohn, s'est exprimé pour expliquer "qu'aucune position n'avait été prise" et que le président devait "étudier la question". Lors du G7, ce vendredi 26 mai, la Maison-Blanche a officiellement exclu d'alléger les sanctions visant la Russie.

Sur le dossier, le président du Conseil européen avait précisé qu'avec le président Trump, ils étaient "sur la même ligne", tempérant cependant "il se sentirait moins optimiste" et "moins sentimental" en ce qui concerne "les plans et les intentions du président russe Vladimir Poutine".

(avec AFP)