Présidentielle 2017 : Fillon et Mélenchon restent décrochés (sondages)

Par Mathias Thépot  |   |  337  mots
Le suspense reste entier avant le premier tour de l'élection présidentielle.
Les derniers sondages parus avant le premier tour de l'élection présidentielle positionnent toujours Emmanuel Macron et Marine Le Pen en tête. Jean-Luc Mélenchon et François Fillon sont décrochés.

Avant le premier tour de l'élection présidentielle qui se déroulera ce dimanche, trois derniers sondages sont parus ce vendredi en fin d'après-midi. Ils confirment que Jean-Luc Mélenchon et François Fillon sont désormais décrochés derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Selon BVA, le leader d'En Marche ! et la candidate du Front National obtiendraient tous les deux 23 % des voix ce dimanche 23 avril. Jean-Luc Mélenchon obtiendrait pour sa part 19,5 % et François Fillon 19 %. En parallèle, d'après le dernier sondage quotidien Ifop-Fiducial, Emmanuel Macron arriverait en tête avec 24,5 %, devant Le Pen (22,5 %), Fillon (19,5 %) et Mélenchon (18,5 %).  Enfin selon l'institut Odoxa, Emmanuel Macron arriverait premier avec 24,5 %, Marine Le Pen  deuxième avec 23 %, alors François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, tous deux crédités de 19 %, restent à la lutte pour la troisième place. Derrière, la débâcle historique du PS est annoncée : Benoît Hamon recueillerait entre 7 %  et 8 % des intentions de vote selon les instituts.

Un taux de participation plus fort que prévu ?

Parmi les quatre principaux candidats, c'est Marine Le Pen qui aurait le plus de chances de maintenir son score à un niveau élevé puisque parmi ses électeurs potentiels, 86 % se déclarent sûrs de leur choix. Elle posséderait ainsi le solde électoral le plus solide. Mais les choses peuvent encore changer : selon BVA, « 29% des électeurs qui se déclarent certains d'aller voter dimanche prochain peuvent encore changer d'avis quant à leur vote ou n'expriment actuellement pas d'intentions de vote ». Par ailleurs, cet institut estime que le niveau de participation ne sera pas si catastrophique qu'anticipée : entre 76 % et 80 %. Or, une abstention plus faible que prévue « pourrait s'avérer déterminante et ce d'autant plus que les écarts séparant les quatre principaux candidats sont relativement serrés », ajoute BVA. Le suspense reste entier à quelques heures du premier dénouement d'une élection présidentielle à la configuration assurément historique. Reste à savoir si les instituts de sondage auront, cette fois-ci, vu juste.