"Pour ma part, je voterai Emmanuel Macron". Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, l'actuel locataire de l'Elysée s'est prononcé pour la première fois de la campagne.

François Hollande a surtout souhaité mettre en garde le danger que représente, selon lui, l'extrême droite. Dans une courte allocution à l'Elysée, le président sortant a expliqué que l'arrivée au pouvoir du Front national "diviserait profondément la France et remettrait en cause sa place dans Europe et dans le monde".

Après avoir exprimé son choix, le chef de l'Etat a salué "toutes les formations politiques ayant appelé à voter pour le candidat d'En Marche!" arrivé en tête du scrutin dimanche 23 avril.

 "Un risque pour notre pays"

"L'extrême droite diviserait profondément la France et stigmatiserait une partie de nos concitoyens, au regard de leurs origines", a insisté François Hollande avant d'expliquer que, pour lui, la présence de Marine Le Pen au second tour "fait courir un risque à notre pays".

Le chef de l'Etat a ensuite exposé sa vision de la France en cas de victoire du FN, dimanche 7 mai. "Si la France était dirigée par le Front national, le pouvoir d'achat des Français et l'emploi seraient impactés". Mais aussi, ce qui serait remis en cause, selon lui, serait la conception de la France, "l'unité de notre Nation, son appartenance à l'Europe et sa place dans le monde". Avant de résumer : "Tout ce à quoi j'ai scrupuleusement veillé depuis le début de mon mandat".

(Avec Reuters)