
« Flou », « opportuniste », « ne déplaire à personne »...C'est ainsi que décrivent le programme d'Emmanuel Macron ceux qui, à gauche comme à droite, reprochent au leader de En Marche ! son absence de conviction. Certes, l'ancien ministre de l'Economie joue la prudence, notamment sur les questions internationales. En revanche, si l'on se penche sur son programme économique et social, certaines mesures avancées par les candidats sont nettes et précises sur le fond... Il en va notamment ainsi de l'avenir du régime d'assurance chômage, des retraites ou du dialogue social. Sur ces trois points, les idées d'Emmanuel Macron sont franches et tranchées, il veut tout revoir de fond en comble.
Étendre l'assurance chômage à toutes les catégories de travailleurs
Prenons l'assurance chômage. Le programme est très explicite.
« Nous mettrons en place une assurance-chômage pour tous, parce que dans un monde qui se transforme, le chômage ne peut plus être un risque contre lequel certains se couvrent à titre individuel, et d'autres par des garanties collectives.
Lorsqu'on est successivement salarié et indépendant, ou parfois les deux en même temps, la protection ne peut plus dépendre du statut comme dans le monde d'hier. L'assurance-chômage universelle couvrira tous les actifs - salariés, artisans, commerçants indépendants, entrepreneurs, professions libérales, agriculteurs - et facilitera les transitions d'un statut à un autre. »
Au-delà de cet universalisme, Emmanuel Macron souhaite aussi que, tous les 5 ans, un salarié qui démissionne pour changer d'activité ou développer son propre projet professionnel ait droit à l'assurance chômage.
Le candidat précise également que , l'assurance chômage sera directement pilotée par l'Etat mais que les organisations patronales et syndicales seront associées. Exit donc l'Unedic - l'organisme paritaire qui gère l'assurance chômage - créée par... les partenaires sociaux en 1958.
Rappelons que, actuellement, l'assurance chômage est ouverte aux seuls salariés involontairement privés d'emploi qui remplissent certains critères d'ancienneté professionnelle et de durée de cotisation, soit environ 43% du total des demandeurs d'emploi. Grosso modo, chaque année L'Unedic verse 30 milliards d'euros d'allocations. Le montant moyen de l'allocation s'élève à environ 1.000 euros par mois.
Une allocation chômage financée par les entreprises et... la CSG
Fidèle à sa logique d'universalité, Emmanuel Macron veut supprimer la part salariale (2,4% du salaire brut) des cotisations d'assurance chômage. Les entreprises, elles continueraient de verser leur cotisation (4%, puis 4,05% à compter de septembre prochain).
Pour compenser le manque à gagner entrainé par la suppression de la cotisation salariale et pour financer l'extension de l'allocation chômage aux indépendants, commerçants, etc. Emmanuel Macron préconise une augmentation de la CSG. Son entourage a estimé à 1,7 point, la hausse nécessaire, sachant qu'un point de CSG représente environ 11 milliards d'euros. Concrètement, cela signifie que tous les Français, quel que soit leur statut vont financer les allocations chômage, via cette augmentation de la CSG, y compris les retraités... à l'exception des plus modestes précise le programme.
La proposition d'Emmanuel Macron implique en réalité la mort de l'assurance chômage telle qu'elle est conçue aujourd'hui, remplacée par une allocation chômage minimale universelle. Et vouloir financer les allocations chômage par l'impôt (en l'occurrence la CSG, considérée comme un impôt par le Conseil constitutionnel), c'est-à-dire par l'ensemble de la population, qui n'en bénéficierait pas toujours - les retraités et les fonctionnaires par exemple - constitue un bouleversement majeur.
En fait, dans l'esprit d'Emmanuel Macron, il s'agit surtout, via cette nouvelle allocation, d'assurer une sorte de filet de sécurité à l'ensemble de la population active (salariés, commerçants, indépendants, etc.), financé par la solidarité nationale. Un changement total de paradigme. On passerait d'une logique assurantielle à un principe de solidarité : beaucoup plus de gens sont couverts mais reçoivent alors une allocation nettement plus faible. C'est, par exemple, cette philosophie qui est toujours en œuvre au Royaume Uni, où les allocations chômage sont uniformes. A partir de 25 ans, un chômeur touche jusqu'à 73,10 livres par semaine, quel que soit son revenu antérieur.
D'ailleurs, dans un entretien au quotidien « Les Echos » du 20 février 2017, Emmanuel Macron avait été très clair en déclarant : « Nous sortons réellement d'un système assurantiel ou chacun se dit « j'ai cotisé, j'ai droit à être indemnisé ».
La fin de la notion d'assurance
De fait, actuellement, en France, à la différence d'autres pays européens, le système d'indemnisation du chômage est en partie basé sur la notion «d'assurance», d'où l'appellation «Assurance chômage» qui, comme son nom l'indique, garantit une prestation résultant du niveau de contribution fixé par la cotisation. C'est même pour cette raison que le plafond d'indemnisation du chômage - qui est régulièrement montré du doigt dans le débat public car jugé exorbitant - est plus élevé que dans d'autres pays. On peut en effet percevoir une allocation allant jusqu'à... 7.183 euros brut par mois (seuls 1.440 allocataires sont toutefois concernés).
Effectivement, les allocations sont versées sur la base de 4 fois le plafond mensuel de la Sécurité sociale (13.076 euros en 2017), lorsque l'on a cotisé à hauteur de ce plafond ! Et, de fait, quelques cadres supérieurs cotisent à l'assurance chômage parfois jusqu'à ce plafond. Ils attendent donc une prestation équivalente en retour, en toute logique assurantielle.
Avec le « plan » d'Emmanuel Macron, ce ne serait plus le cas, puisque l'allocation chômage ne serait plus financée par la cotisation salariale assurance chômage. Donc, le revenu de remplacement et la durée d'indemnisation seront modifiés car n'étant plus définis par les mêmes paramètres. Et on peut faire le pari qu'une indemnisation chômage contrôlée par l'Etat sera nettement moins généreuse que l'actuelle, sous contrôle des partenaires sociaux (patronat et syndicats). D'ailleurs, dans son programme, il est écrit noir sur blanc qu'il conviendra que l'assurance chômage réalise 10 milliards d'euros d'économies. Mathématiquement, il y aura donc bien une baisse des allocations chômage.
On va également contribuer, alors qu'on nous accordera rien si on démissionne pour créer sa boite ou autre...
Pour moi ça me parait logique que quelqu'un qui gagnait 5000€ par mois touche plus au chomage qu'une personne qui gagne 2000€ par mois vu qu'elle cotise beaucoup plus.
Je sais pas c'est logique et juste pourquoi changer ?
Je suis scandalisée de vos propos.
Il veut supprimer l'assurance chômage pour la remplacer par une allocation universelle au montant ridicule qui sera l'équivalent du RSA alors que les cotisations seront les mêmes voir supérieurs pour certains.
Avec l'assurance chômage ceux qui gagnent 2000euros par mois touchent 1400 euros d'allocation, avec macron ils toucheront combien ? 400 euros par mois comme au Royaume unis alors que leurs cotisations resteront exorbitantes !
Pas pour tous apparemment :
Emmanuel Macron a largement bénéficié du vote des personnes de plus de 65 ans et des retraités puisqu'il réalise son meilleur score dans cette tranche d'âge. Selon les résultats de l'enquête, ils seraient 27% à avoir voté pour le candidat d'En marche!
Cette mesure n'affectera pas les retraités modestes (40% d'entre eux).
Il y a suppression de la taxe d'habitation qui est très favorable pour 80% des personnes.
Le programme de Marine le Pen d'une sortie de l'euro c'est 750 milliards à rembourser à l'Allemagne qui abonde la caisse de compensation entre banques nationales. Et c'est en moyenne 15% de baisse de la monnaie avec hausse conséquente des taux et de la dette de quelques 2200 milliards d'euros donc çà met les retraités modestes à la rue de facto.
Le coup d'un FREXIT serait tout de même possiblement d'une quarantaine de milliards, mais pas de 750 comme vous voulez le faire croire. Quand au affirmations qui suivent le "project fear" ce n'est que pure incohérence et propagande. En tout cas vous ne semblez pas connaître la Lex Monetae ce qui vous discrédite encore plus.Les retraités modestes n'ont rien à craindre. le prix de la baguette ne va pas être multiplié par 10. Ils continueront de vivre comme ils vivent, mal certes, car avec une retraite modeste on vit mal, mais ce ne sera pas la catastrophe pour eux. Et au fait, Macron, que fait-il pour les retraités modestes? Leur promet-il la lune, et si oui avec quel financement?
SILENCE DE MACRON
Exemple:
On vous offre (impose) un post qui ne vous plais pas. Allez à l'entretien pas lavé, pas rasé, pas repassé et d'un air non chalant... Vous ne serez pas pris et vous aurez vos allocs...
C'est de la poudre aux yeux pour la droite.
arrive sale , se currant les crotte de nez ...
le tour et joue..
pour les retraités qui sont prélevés actuellement à hauteur de 6,5% de leurs retraites, la hausse de 1,7 point fait passer le prélèvement à 8,2% soit une hausse totale à payer de ...26% !!!
cette purge fiscale supplémentaire montre que Mr Macron n'aime pas du tout les millions de retraités qui n'ont reçu aucune revalorisation depuis plusieurs années et qui seront encore maltraités parce qu'il s'agit d'une population docile . cela ne durera peut être pas lorsque chaque retraité saura que pour 1000 euros nets mensuels reçus actuellement , il paye environ 772 euro de CSG par an , et en paiera bientôt 974 .
Un retraité à 1800 euros nets actuels , paiera donc 1753 euro de CSG par an soit 364 euro de plus qu'actuellement . c'est ça le côté social de Mr Macron .
Car c'est vrai que 1800 euro de retraite c'est trop et ça mérite d'être raboté .
Pour les salariés actifs qui verront leur cotisation chômage de 2,4% supprimée , on peut penser que ce gain apparent ne se traduise par baisse importante de leur indemnité chômage versée s'ils perdent leur emploi . Car aujourd'hui l' UNEDIC verse 30 milliards par an aux chômeurs et Mr Macron fera baisser ce versement de 10 milliards ,alors qu'il a décidé d'étendre la population éligible à des non salariés et à des personnes qui démissionnent volontairement d'un emploi .
Comme les retraités , les chômeurs vont payer le plus lourd tribut en voyant leurs prestations globalement amputées de plus de 30% .
encore un côté social de Mr Macron .
ce post ne va-t-il pas être censuré pour cause de macrophobie ?
à suivre ....
Pour être clair, vous serez imposé sur de l'argent que vous n'avez pas reçu.
Macron, qui comme banquier largement rémunéré, considère que gagner entre 2 et 3000 euros par mois, c'est une fortune. C'est vrai que chez Rothschild, cette somme est considéré comme de l'argent de poche.
mais il fallait aller sur son programme au lieu de gober tout!!!
unre fois de plus les francais vont en reprendre pour 5 ans d'enfer et vont chialer comme des veaux!
Il ne faut pas oublié le premier Ministre Baladure, qui avait dit la CSG , c'était
provisoire !! cela dure toujours , il est anormale de ponctionné les petites retraites ,que le Gouvernement , récupaire les taxes l'argent que les entreprises non jamais payés leurs cotisations , mètre l'argent des taxes alcool , les cigarettes , pour redrésser la Sécu et les caisses de retraites
serait plus appréciable ... ( la Sécu paye pour les maladies, du tabac et l'alcool .....