Brexit : remaniement au sein de l'équipe britannique

Par latribune.fr  |   |  270  mots
David Davis, ministre britannique chargé de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
A en croire le journal Evening Standard, la mutation de Oliver Robbins, figure clé au cœur des projets britanniques de sortie du bloc, nommé dans la foulée du référendum de juin 2016 sur le Brexit, fait suite à des désaccords avec le ministre chargé du Brexit, David Davis.

Un haut responsable du ministère britannique chargé du Brexit, Oliver Robbins, a été nommé conseiller auprès de la Première ministre Theresa May afin de renforcer la coordination intergouvernementale pour la prochaine étape des négociations avec l'Union européenne, a annoncé le 10 Downing Street lundi.

A en croire le journal Evening Standard, cette mutation fait suite à des désaccords survenus entre Oliver Robbins, figure clé au cœur des projets britanniques de sortie du bloc, nommé dans la foulée du référendum de juin 2016 sur le Brexit, et le ministre chargé du Brexit, David Davis, négociateur en chef du Royaume-Uni avec l'Union européenne.

Oliver Robbins "travaillera étroitement avec le ministère chargé de la sortie de l'Union européenne et coordonnera les relations avec la Commission et les Etats membres", précise le gouvernement dans son communiqué. Au poste de secrétaire permanent du ministère du Brexit qu'il occupait lui succédera Philip Rycroft.

Les travaillistes parlent de chaos

Theresa May, dont la position a été fortement affaiblie depuis qu'elle a fait perdre au Parti conservateur sa majorité absolue aux Communes lors des élections législatives anticipées de juin dernier, se voit régulièrement reprocher de ne pas donner d'instructions suffisamment claires à ses négociateurs.

L'Evening Standard cite le responsable du Brexit pour le Parti travailliste, Keir Starmer, selon qui cette décision illustre le "chaos" qui règne au sein du gouvernement à propos du Brexit. "Les profondes divisions au sein du gouvernement et l'absence totale de leadership mettent en danger l'intérêt national", estime Keir Starmer.

(Avec Reuters)