Catalogne : Puigdemont "respectera les résultats des élections de décembre"

Par latribune.fr  |   |  274  mots
Carles Puigdemont a souligné qu'il ne cherchait pas à se soustraire à la justice et qu'il s'était rendu à Bruxelles pour placer la question catalane "au cœur de l'Union européenne".
Le président destitué de la Généralité de Catalogne s'est exprimé, ce mardi 31 octobre depuis Bruxelles. Il n'a pas demandé l'asile et a assuré qu'il respecterait les résultats des élections anticipées du 21 décembre.

Carles Puigdemont a annoncé mardi qu'il relevait le "défi démocratique" des élections régionales anticipées qui auront lieu le 21 décembre en Catalogne et a ajouté qu'il ne demandait pas l'asile politique à Bruxelles.

"Nous respecterons les résultats des élections de décembre", a dit le président destitué de la Généralité de Catalogne lors d'une conférence de presse à Bruxelles, où il est arrivé la veille.

Objet d'une demande de poursuites judiciaires pour sédition, rébellion et malversation réclamé par le procureur général d'Espagne, Carles Puigdemont a souligné qu'il ne cherchait pas à se soustraire à la justice et qu'il s'était rendu à Bruxelles pour placer la question catalane "au cœur de l'Union européenne".

La déclaration d'indépendance annulée par Madrid

Prié de dire combien de temps il resterait dans la capitale belge, il a répondu qu'il retournerait en Catalogne lorsqu'il aurait des "garanties" d'un "traitement juste, indépendant".

Puigdemont s'exprimait lors d'une conférence de presse au siège bruxellois de l'Alliance libre européenne, qui regroupe une quarantaine de partis régionalistes européens dont les nationalistes flamands de la N-VA. Le Catalan est arrivé lundi à Bruxelles en compagnie de cinq autres dirigeants.

Cette déclaration intervient alors que le tribunal constitutionnel d'Espagne a annulé mardi la déclaration unilatérale d'indépendance votée par le Parlement de Catalogne vendredi dernier. Le gouvernement de Madrid, a, en effet, décidé de dissoudre le Parlement de Catalogne et de placer la région sous tutelle, en attendant de nouvelles élections régionales prévues le 21 décembre.

(avec agences)