Grèce : Tsipras s'adressera mercredi au Parlement européen

Par latribune.fr  |   |  419  mots
"Les négociations à huis clos ont échoué. Il faut maintenant adopter une approche différente", explique Guy Verhofstadt, député européen belge à l'initiative de l'invitation de Tsipras.
Invité par le président de l'institution afin de participer en toute transparence aux discussions sur l'avenir de son pays en Europe, le Premier ministre grec a fini par accepter.

Après un premier "non", il a accepté. Alexis Tsipras s'exprimera mercredi 9 juillet devant les députés européens. L'information, initialement rapportée par la presse, a été rapidement confirmée par le président du Parlement européen lui-même, Martin Schultz, qui avait invité le Premier ministre grec à participer mercredi à un débat organisé par l'institution sur l'avenir de la Grèce dans la zone euro.

 "Après notre conversation téléphonique, Tsipras a confirmé qu'il viendra à la plénière demain matin".

Jame Duch, responsable du service de presse du Parlement européen, a précisé que l'intervention aura lieu à 9h45.

"Alexis Tsipras, c'est un scandale que vous refusiez de venir"

Le sens de cette invitation, étendue également au président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, avait été expliquée en ces termes par Guy Verhofstadt, président de l'alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe, à l'initiative de la démarche:

"Les négociations à huis clos ont échoué. Il faut maintenant adopter une approche différente".

Devant un premier refus d'Alexis Tsipras justifié par des problèmes d'agenda, Guy Verhofstadt s'était donc insurgé sur Twitter:

"Alexis Tsipras, c'est un scandale que vous refusiez de venir au Parlement européen pour débattre de la Grèce. Vous êtes le Premire ministre de la Grèce, le berceau de la démocratie".

Un refus "choquant"

L'ancien Premier ministre belge avait précisé dans un tweet suivant:

"Si Tsipras souhaite que les contribuables européens renflouent la Grèce, il doit expliquer ce qu'il veut faire par la suite en pleine transparence dans le cadre d'un assemblée plénière."

 Un point de vue partagé, en France, par Laurence Parisot qui, elle aussi sur Twitter, avait défini le refus de Tsipras de "choquant":

Face à l'argument de la démocratie, qu'il avait lui-même invoqué afin d'expliquer son choix d'appeler les Grecs à s'exprimer par référendum sur les propositions des créanciers, Alexis Tsipras a donc fini par dire "oui".