Grèce : pourquoi Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque

Malgré le référendum, Alexis Tsipras doit renoncer à parler de la dette ou risquer le Grexit. La chancelière refuse d'ouvrir le dossier, prise dans le piège de ses propres mensonges.
Angela Merkel refuse de parler de la dette grecque. Pourquoi ?

Les réactions allemandes au « non » grec massif lors du référendum du 5 juillet ont des airs de fins de non-recevoir. L'incapacité franco-italienne à représenter un contre-pouvoir effectif à la puissance allemande, le poids de l'opinion outre-Rhin, incarné par la une de la Bild Zeitung de ce mardi 7 juillet (une Angela Merkel coiffée d'un casque à pointe accompagné du titre « nous avons besoin d'une chancelière de fer »), la prédominance de la logique financière (représentée par une réunion de l'Eurogroupe précédant celle du Conseil) laisse à Alexis Tsipras le choix suivant : ou accepter un accord sans restructuration de la dette, c'est-à-dire trahir son mandat fraîchement renouvelé, ou se préparer au Grexit.

Le nœud de la dette et l'engagement de la chancelière

Car l'essentiel du problème qui déchire la zone euro réside bien dans cette question de la dette. Une question sur laquelle la chancelière allemande refuse d'avancer. Pourquoi ? Parce que c'est le cœur du discours d'Angela Merkel aux Allemands depuis 2010 : l'aide à la Grèce ne coûtera rien aux contribuables allemands. Lors d'une réunion électorale en mars 2010 en Rhénanie du Nord, elle avait proclamé : « pas un euro pour les Grecs ! » Et lorsque, pour « sauver l'euro » en mai, elle avait dû faire passer la pilule d'un prêt à Athènes, elle avait affirmé que ce prêt serait remboursé. Puis que les garanties du FESF (Le Fonds européen de stabilité financière qui a prêté à la Grèce à partir de 2011) ne seraient pas exercées. Et lorsque l'on s'est rendu compte que la situation devenait intenable, le discours sur le « manque de réformes de la Grèce » a pris le relais.

Les « promesses impossibles » d'Angela Merkel

Or, la chancelière a tenu à son peuple des promesses impossibles. Elle a trompé les Allemands en prétendant que les Grecs pourront rembourser leurs dettes. Le niveau d'endettement de la Grèce (177 % du PIB) est intenable, le rythme des remboursements place le pays dans une obligation de dégager des excédents primaires qui asphyxient une économie déjà dévastée. La rationalité, sur cette question n'est pas du côté allemand. Du reste, le refus de discuter de la question de la dette n'est pas argumenté par les créanciers. On se contente de prétendre qu'il n'y a pas d'urgence ou que ce n'est pas le problème. Mais dans ce cas, pourquoi alors refuser d'en parler ? Tout simplement parce que accepter de restructurer une dette détenue par les contribuables de la zone euro mettrait à jour ce mensonge originel des dirigeants européens à ces mêmes contribuables : celui que la cavalerie financière mise en place en 2010 est intenable. La chancelière allemande a fait prendre des risques inconsidérés à ses compatriotes et, aujourd'hui, sa seule ambition n'est que de le dissimuler derrière une diabolisation de la Grèce et un discours moral.

L'erreur des Européens

Cette volonté de se dédouaner de ses propres fautes est renforcé par le fait que la recette appliquée à la Grèce, celle d'une austérité aveugle, n'a fait encore qu'aggraver le problème. Si les deux restructuration de la dette privée, de 2011 et 2012, n'ont pas permis de réduire le taux d'endettement du pays, c'est parce que la troïka a imposé (souvenons-nous que cette troïka envoyait des ordres par mail aux ministres) une politique hautement récessive à la Grèce. Le PIB s'est effondré, le taux d'endettement a mécaniquement gonflé. Et l'on se retrouve dans l'impasse. Une impasse qui, là encore, va coûter cher aux contribuables de la zone euro. Mais comme ni la chancelière, ni ses collègues ne veulent accepter leur responsabilité, ils se cachent derrière une pseudo-mauvaise volonté grecque. Sauf que, là encore, l'argument ne tient pas. La Grèce a réalisé un ajustement budgétaire quasiment unique dans l'histoire, ses « efforts » mesurés par la baisse du PIB ne sont égalés par aucun autre pays, ni l'Irlande, ni l'Espagne, ni la Lettonie. Mais cette médication n'a pas fonctionné parce qu'elle n'était pas adaptée aux structures économiques de la Grèce. Le remède a donc été pire que le mal et a conduit à l'insoutenabilité de la dette.

Angela Merkel en difficulté

Face à une telle situation, Angela Merkel avait la possibilité de se montrer courageuse et d'expliquer ses erreurs aux contribuables allemands. Mais l'opération est bien trop risquée politiquement pour elle. Depuis 2010, la droite de la CDU et la CSU bavaroise, suivis à partir de 2013, les Eurosceptiques d'AfD, ne cessent de la mettre en garde contre les risques liés à cette politique grecque pour les contribuables. Accepter une restructuration de la dette aujourd'hui, ce serait pour la chancelière donner raison à ses adversaires de droite. Dans un contexte où, depuis janvier, la presse allemande, dans la foulée de Wolfgang Schäuble, a chauffé à blanc l'opinion contre les Grecs et où l'affaire des écoutes de la NSA avec la complicité des services secrets allemands a déjà coûté cher  à la chancelière en termes de popularité, cette dernière ne peut reconnaître ses erreurs sans risquer un effondrement politique. Qui laisserait une place libre sur sa droite.

Prise à son propre piège

En réalité, donc, Angela Merkel s'est prise à son propre piège. Non sans ironie, c'est précisément celui que la plupart des médias occidentaux reprochent à Alexis Tsipras : celui des promesses intenables et de la démagogie. Il est piquant de constater que lorsque le premier ministre grec entend défendre les retraites, il est unanimement taxé de démagogie, mais lorsqu'Angela Merkel protège à tout prix les contribuables allemands, elle est qualifiée de « raisonnable. » C'est qu'en réalité, nul en Europe n'a intérêt à voir la chancelière en difficulté politique. Surtout pas la France dont les élites redoutent par-dessus tout une sortie de l'Allemagne de la zone euro. Or, beaucoup craignent que sans le « bouclier » Angela Merkel, la première économie de la zone euro soit tenté de quitter l'UEM. Dès lors, il n'y a pas d'autres solutions que de tenir un discours d'une grande dureté à l'encontre de la Grèce. Quant aux Sociaux-démocrates, ils sont durs avec la Grèce pour cette même raison : aujourd'hui, ils ne peuvent gouverner qu'avec Angela Merkel...

La complicité européenne

Les créanciers européens font un calcul simple : affaiblir Angela Merkel, c'est prendre le risque d'une sortie de l'euro de l'Allemagne. Pour éviter cela, il faut absolument couvrir les mensonges proférés aux électeurs et aux contribuables de la zone euro depuis 2010. Comment ? En accablant la Grèce, en affirmant qu'elle est seule responsable de ses maux, qu'elle est irréformable et que son gouvernement est aux mains d'extrémistes démagogues. Peu importe que le gouvernement grec ait à plusieurs reprises renoncé à de grandes parties de son programme et qu'il ait accepté le 22 juin un plan d'austérité de 8 milliards d'euros. Ce qu'il faut, c'est absolument interdire le discours sur la dette qui pourrait mettre à jour les mensonges décrits ci-devant. Et donc fustige l'irrationalité grecque qui cache l'irrationalité des créanciers. Pour résumer la logique dominante dans la zone euro est la suivante : il vaut mieux que la Grèce sorte de la zone euro plutôt que l'Allemagne. On comprend mieux alors la passivité franco-italienne. Et pourquoi la Commission européenne n'a pas fait, comme le FMI, son mea culpa sur l'austérité.

Le plan en cas de Grexit : une communication bien rôdée

C'est la logique du plan présenté ce matin par la Bild Zeitung. Angela Merkel laisserait la Grèce sortir de la zone euro. Athènes procéderait alors logiquement à un défaut unilatéral. On aura donc ce défaut nécessaire, mais l'Allemagne ne l'aura pas voulu, ni provoqué. On poussera des cris d'orfraies pour la forme à Berlin, fustigeant ces « bolchéviques » qui volent les contribuables allemands. Ces derniers pourront alors payer la facture en étant persuadé que la chancelière a défendu jusqu'au bout leurs intérêt et que l'affaire est maintenant réglé par le Grexit. Angela Merkel sera la grande gagnante politique de l'opération. Les Eurosceptiques pourront critiquer les plans de 2010, mais la chancelière aura beau jeu de leur répondre que sans la « gauche radicale » grecque, son plan aurait fonctionné. Fermez le ban.

L'opération de communication est donc parfaite. La diabolisation du gouvernement grec n'a aucune autre fonction que celle de sauver la position d'Angela Merkel. Reste une question : est-ce la fonction du projet européen d'assurer le projet politique d'un dirigeant, fût-elle la plus puissante d'Europe ?

Commentaires 160
à écrit le 14/07/2015 à 22:52
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Merci de corriger les coquilles suivantes, ou de payer un correcteur... - Cette volonté de se dédouaner de ses propres fautes est renforcéE - Si les deux restructurationS de la dette privée - Depuis 2010, la droite de la CDU et la CSU bavaroise,...

à écrit le 11/07/2015 à 20:18
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Bonjour à tous. N'oublions tout de même pas que l'Allemagne n'a jamais remboursé sa dette à la France. Plus de 14 milliards de reichmark pillés par l'Allemagne à la France pendant la guerre 39-45. Certe, l'accord de Londres à consenti un effacement d...

à écrit le 11/07/2015 à 11:29
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Excellent article, tout comme votre précédent, d'ailleurs. Très drôle de lire certains commentaires... Décidément, passion n'est pas raison et la Tribune aura fait mon bonheur pendant cette crise grecque.

à écrit le 10/07/2015 à 19:16
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Merckel devrait faire des cadeaux aux allemands en baissant les impôts et taxes comme ça elle aurait des dettes comme les autres et au moins ils en profitent plutôt que d'économiser pour les autres.

à écrit le 10/07/2015 à 18:13
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En final Hitler n'a pas perdu la guerre. L'Allemagne avec Merkel dispose des pays européens comme elle veut.

à écrit le 10/07/2015 à 16:42
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Ce sont les traités éuropéens même qu'il faut revoir. La loi du plus fort dans une union entre membres aussi inégaux ne peut mener qu'à l'échec ou au néocolonialisme. (Républiques bananières, satellites germaniques)

à écrit le 10/07/2015 à 0:04
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Il faut aussi voir ce qui se passera le coup d'après. Si la Grèce sort de la zone Euro, la monnaie unique va exploser à plus ou moins long terme. C'est tout simplement défaire en une fois tout ce qui a été (mal) construit jusqu'ici. Le chaos, puremen...

à écrit le 09/07/2015 à 22:06
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La politique européenne est dictée par le gouvernement US. Les mesures qui sont prisent ne sont pas au bénéfices des européens mais au seul profit des US qui nous affaiblissent. Les présidents des états européens sont complices et la situation des pa...

à écrit le 09/07/2015 à 21:33
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1953...Bteon woods amnésie teutone

à écrit le 09/07/2015 à 20:00
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L'allemagne se reêverait-elle (encore une fois) en Reich?

à écrit le 09/07/2015 à 17:53
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Certes, cependant j'encourage vivement à écouter le discours de Guy Verhofstadt devant Tsirpas au parlement européen. Les grecs n'ont rien produit, ni plan, ni projet, ni réforme crédible susceptible de réparer leur société qui reste un gouffre à...

à écrit le 09/07/2015 à 12:51
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Si l’économie grecque pouvait avoir la méme productivité impressionnante que Godin , qui débite 5 articles par jour pour soutenir ses potes de SYRIZA, Athènes serait tiré d'affaire!

à écrit le 09/07/2015 à 7:07
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Le problème, et mr Varoufakis l'a expliqué c'est que la Grèce est insolvable. Et un type surendetté, on ne lui propose pas un crédit revolving sauf à vouloir qu'il ne puisse jamais vous rembourser. Quand les déboires de la Grèce ont été connues, Mm...

à écrit le 08/07/2015 à 22:13
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"Mais dans ce cas, pourquoi alors refusé d'en parler ? " "mais l'Allemagne ne l'aura pas voulu, ni provoquer" Sinon la thèse de la sortie de l'Euro de l'Allemagne est pas mal. Du portnawak de journaliste explosé. Vous allez suivre Varouflaki...

à écrit le 08/07/2015 à 20:57
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"Mais dans ce cas, pourquoi alors refusé d'en parler ? " "mais l'Allemagne ne l'aura pas voulu, ni provoquer" Sinon la thèse de la sortie de l'Euro de l'Allemagne est pas mal. Vous allez suivre Varouflakis et démissionner ?

à écrit le 08/07/2015 à 19:10
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Et si le FMI rachète les dettes européennes ? C'est une probabilité. Et la Grèce quitte l'UE. Quelles conséquences ? A part le fait que les européens se verront ridiculisés face aux américains !

à écrit le 08/07/2015 à 17:41
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Probablement un peu caricatural mais surement pas completement faux. Ben oui au "nord" on a pour habitude de ne dépensser que ce que l'on a, au "sud" on a une préférence pour vivre à credit. Peut-être un jour deux Europes : l'Allemagne et les pays no...

à écrit le 08/07/2015 à 15:03
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Alors, là, il faut qu'on se relaxe un peu, l'hystérie n'aide pas: me situant ds le milieu centre-gauche et ayant participé tjs aux échanges internationaux pr comprendre mieux les opinions d'autres pays de possiblement toutes les perspectives, l'artic...

à écrit le 08/07/2015 à 14:44
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Vraiment un excellent article !! Merci beaucoup

à écrit le 08/07/2015 à 13:16
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Comment est il envisageable que les européens puissent avoir peur de la sortie de l'Allemagne??? 85% des exportations allemandes se font sur le marché européen: si l'Allemagne sort il lui arrivera la même chose que la Suisse récemment: une monnaie su...

à écrit le 08/07/2015 à 9:09
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C'est Tsipras et non Merkel qui est en difficulté. Il a promis l'impossible et n'a rien obtenu. Son problème ce n'est pas la dette dont le service est tout à fait gerable, mais la confiance détruite dans son économie.

à écrit le 08/07/2015 à 8:42
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Alexis Tsipras doit renoncer à parler de la dette tout simplement parce qu’il n’y a plus de problème de dette depuis la dernière restructuration et ce jusqu’en 2023 ! Le gouvernement Grec fait preuve d’une mauvaise foi extraordinaire en parlant d...

à écrit le 08/07/2015 à 8:01
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Monsieur Godin, Je vis la plupart du temps en Grèce. Je vous lis depuis des mois. Je tiens à vous dire que je traduis (comme je peux) ce que vous dites en anglais pour tenter de redonner le sourire à mes amis grecs. La limpidité et la justesse de...

à écrit le 08/07/2015 à 7:49
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c'est curieux cette façon de se focaliser sur madame merkel. Ils sont 29 chefs d'état à table, décident à l'unanimité (sommet européen) mais à la fin, dans les médias, c'est "madame Merkel qui veut" ou les "retraités allemands". Et si on disait l'Eur...

à écrit le 08/07/2015 à 4:26
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Pourquoi la rigueur a fonctionné au Portugal et en Espagne, mais pas en Grèce ? A lire Mr Godin, la Grèce n'est absolument pas responsable de son endettement. C'est aussi pénible à lire que les articles pro-Schauble, à l différence près que c'est un ...

le 08/07/2015 à 7:54
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Demandez aux Espagnols , aux Portuguais et même aux Irlandais si les plans ont marchés ! Ces trois pays ont vu leur jeunesse partir vers d'autres cieux pour pouvoir survivre et le bol d'oxygène qu'ils ont obtenus en 2015 est du a la baisse de l'€ en...

le 19/07/2015 à 0:37
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Il y a quelques jours, je lisais un texte écrit par un Portugais, ennemi de la rigueur, dans lequel il décrivait les mesures de rigueur imposées à son pays. Bien plus légères que celles qui furent imposées à la Grèce.... De toute facon, là aussi, la...

à écrit le 07/07/2015 à 23:41
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Bon article. Mais il ne faut pas sous-estimer l'impact d'une sortie de la Grèce de l'euro. Non pour des raisons techniques, mais parce que d'autres peuples européens, vont s'apercevoir, si la Chine n'avance plus en raison du krach boursier, et si le ...

à écrit le 07/07/2015 à 23:23
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Le fond du problème c'est les spéculateurs américains de Goldman Sachs, à l'origine de la crise.. L'Allemagne qui refuse le rbt de se detta d'après guerre et le système qui veut que l'église ne paie aucune taxe alors qu'elle est propriétaire de 55% d...

à écrit le 07/07/2015 à 22:34
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Décidément, à en lire certains, il est clair qu'ils ne lisent même pas les articles, juste les gros titres. La preuve que pendant six mois, leur discours "moralisateurs" et théories fumeuses voulant comparer un individu à une nation n'ont pas changé ...

à écrit le 07/07/2015 à 21:45
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Bravo Monsieur, vous venez de signer un excellent article qui dénote de tout ce qu'on peut lire... alors même qu'il correspond à ce que savent tous les Français qui se sont penchés sur la question ! Et ils sont nombreux, puisque le sondage publié sur...

à écrit le 07/07/2015 à 20:35
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Eh bien non, et c'est la raison pour laquelle le probleme actuel de l'Europe est bien Merkel, apres tant d'autres dirigeants de plusieurs pays qui dans l'histoire ont essaye d'unifier l'Europe en l'asservissant. Merkel represente la derniere perversi...

à écrit le 07/07/2015 à 20:34
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Et pourquoi donc les contribuables allemands, ou belges, ou français, ou espagnols, ou lettons, devraient-ils payer des impôts pour payer les dettes des Grecs à leur place ? Les Grecs forment un peuple adulte. Quand on est adulte et fier, on gagne sa...

le 07/07/2015 à 20:55
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hmmm... ce commentaire me fait clairement dire que vous n'avez rien compris de cette "dette" à l'instar de "Gargamelle" un peu plus bas ou alors vous devriez arrêter de regarder nos journaux télévisés, nos quotidiens et davantage chercher des informa...

le 07/07/2015 à 21:53
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Cassandre : en réalité, personne ne va payer : ni les Grecs, ni nous !! La macro-économie n'a aucun rapport avec la comptabilité de votre foyer !! Pour la bête raison qu'un foyer ne possède pas de planche à billet. Ce qui change tout. Lisez donc mon ...

le 19/07/2015 à 0:40
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Ce marronier « du retraité X » ou du « contribuable X » (vous pouvez remplacer X par la nationalité de votre préférence) est une grosse bourde, destinée à déclencher les réactions populistes. Selon les montages financiers proposés par Varoufakis (et...

à écrit le 07/07/2015 à 20:09
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Dans la famille nous avons organisé un référendum pour savoir si nous remboursons nos emprunts bancaires. A 80% nous avons dit "non". Ce matin je suis donc aller voir ma banquiers pour lui dire que nous étions d'accord pour parler d'une renégociation...

le 07/07/2015 à 21:58
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Mdr !! Ceci dit, je vous signale - juste au cas où ça vous arriverait - que vous avez la possibilité de monter un dossier de surendettement, afin de ne pas crever la gueule ouverte - chose à laquelle la Grèce n'a pas accès - et doit donc crever la gu...

le 07/07/2015 à 22:14
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Ce message qui se voudrait avoir valeur d'exemple ironique, est d'une bêtise affligeante et dénote surtout une méconnaissance totale de l'économie. A sa décharge, il s'agit là de l'exemple tarte à la crème diffusé ad nauseam par nombre de médias ou d...

à écrit le 07/07/2015 à 19:54
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Ici, comme souvent avec Romaric Godin, on découvre des aspects méconnus ou nouveaux, qu'on ne trouve pas chez les perroquets de la grande presse, qui répètent presque tous les mêmes antiennes.

le 07/07/2015 à 20:40
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Oui Godin c'est psychédélique

le 08/07/2015 à 4:28
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@ Pedro :-))))

à écrit le 07/07/2015 à 19:43
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Beaucoup s'étonnent des mensonges et du clientélisme des hommes et des femmes politiques à propos de l'UE, à commencer par Romaric Godin. Mais c'est toute cette construction européenne qui est un énorme mensonge : mensonge d'abord sur la soi-disan...

à écrit le 07/07/2015 à 17:54
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L"erreur MAJEUR de Mme Merkel - bien aidée par M. Sarkozy il faut le rappeler - est cette phrase qui a jeté toute l'Europe dans le chaos. Nous sommes dans une économie ouverte et financiarisée. En disant que l'Allemagne que l'Europe ne ferait rien po...

le 07/07/2015 à 19:42
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Oh la, la, ...c'est dur ! Quelle histoire !

à écrit le 07/07/2015 à 17:02
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"Reste une question : est-ce la fonction du projet européen d'assurer le projet politique d'un dirigeant, fût-il le plus faible d'Europe ?"^^,,,

à écrit le 07/07/2015 à 16:55
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En résumé : La Grèce vit aux dépends du reste de l'Europe depuis 30 ans, par son vote elle a clairement indiqué qu'elle n'envisage pas de faire des réformes de structure mais souhaite rester comme avant dans l'Euro (Pas fous), et les contribuables de...

le 07/07/2015 à 19:21
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Merci de lire l'article avant de commenter. Celui-ci est totalement en désaccord avec vous et votre commentaire n'est en rien son résumé.

le 08/07/2015 à 14:24
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les dirigeants de plusieurs pays des Balkans sont furieux de voir la Grèce en passe d'obtenir un nième plan d'aide étant donné les efforts qu'ils ont eux-même fournis depuis des années. D'une manière générale, l'Europe renvoie au monde une image dés...

à écrit le 07/07/2015 à 16:05
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comme un echo à ma précédente intervention , le ministre grec est venu aujourd'hui à l'Eurogroupe avec des propositions orales.... pas eu le temps d'écrire . Je rappelle qu'avant le réferendum un autre menteur Varoutatis avait dit que l'accord serait...

à écrit le 07/07/2015 à 15:53
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Ou est l'esprit d'Europe ? Seuls le nationalisme et le mercantilisme tiennent le devant de la scène. Quelle déception. Les hommes politiques européens ne sont pas à la hauteur et n'ont aucune vision digne de ce nom. Quant aux peuples ils sont manipu...

le 08/07/2015 à 8:07
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Renseignez-vous sur les personnages qui ont cree l'Europe et vous trouverez rapidement beaucoup de choses a mediter... P.S. Je ne suis pas anti-americain mais anti-imperialiste, en tout cas dans la facon dont il est applique par les dirigeants ameri...

à écrit le 07/07/2015 à 15:50
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La dette grecque ancienne est ce quelle est, c'est à dire non remboursable dans un délai prévisible. Tous les acteurs financiers savent l'évaluer. Le fait de dispenser les emprunts d'état grecs d'intérêt devrait aller de soi et ne changera pas la val...

à écrit le 07/07/2015 à 15:47
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Article très révélateur des obsessions antimerkelliennes ou antiallemandes de beaucoup de journalistes proches de la gauche radicale traitant de la crise grecque. Les Allemands ont le profil idéal du bouc émissaire pour des raisons historiques bien ...

le 07/07/2015 à 19:59
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Oui; le constat est triste mais ok avec vous. Je vis en France avec moins de 500 euros par mois, sans être assisté: je suis écolo, pragmatique, anti-gaspi et j' ai toujours appris à vivre avec ce que j' avais sans exiger des autres. Je n' arrive pa...

à écrit le 07/07/2015 à 15:36
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Encore un article orienté et bourré d'erreurs et d'interprétations abusives. c'est tellement facile d'attaquer les puissants et de défendre ces pauvres grecs innocents. Mensonge politique ou pas,il a fallu sauver la Grèce en 2010/2011 parce qu'à l'é...

à écrit le 07/07/2015 à 15:32
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Demonstration impeccable... Les Grecs sont des menteurs , Merkel le savait des le debut donc Merkel est la seul responsable... Joli Godin.. je comprends pourquoi la Tribune a disparu de la presse quotidienne... Une pelle ?

à écrit le 07/07/2015 à 15:18
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Pourquoi n'évoque-t-on jamais ou très rarement dans ce dossier les précédentes restructurations de la dette de l'Etat grec ? Pourquoi accable-t-on toujours les méchants créanciers qui humilient le peuple grec sans jamais (ou très rarement) rappeler q...

à écrit le 07/07/2015 à 15:14
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Excellent article.La crise vue sous un angle qui va a l'encontre des articles que l'on nous distille ces derniers temps.Article qui démontre également que le politique,Allemand en ce cas,est prêt a sacrifier la construction européenne pour ne pas per...

à écrit le 07/07/2015 à 15:07
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Un peu orienté comme article... Où est l'objectivité journalistique ?

à écrit le 07/07/2015 à 15:07
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@RachatDeDetteParLaBCE a ecrit : " La BCE rachète toutes les dettes publiques de la zone euro (voire de l'UE) en émettant de la monnaie" Emettre de la monnaie n'est pas une creation ab nihilo, ce procede repose egalement sur de la dette. Ce n'est...

à écrit le 07/07/2015 à 14:58
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Le manque total d'objectivité et le parti pris systematique de Godin en faveur de syriza depuis plusieurs mois commence sérieusement a me saouler

le 07/07/2015 à 17:54
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M. Tsipras du parti Syriza défend les intérêts de son pays.... quelle horreur ! comment ose-t-il s'opposer aux gentils technocrates et créanciers qui se sont gavés d 'intêrets. C'est ABSOLUMENT INADMISSIBLE... ah, pensée unique quand tu nous tiens ! ...

à écrit le 07/07/2015 à 14:56
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Il faut abattre la Grece en demontrant qu'une tentative de s'opposer aux dictats de la troika est suicidaire. Les citoyens grecs ont eu le courage et la volonte de reprendre leur destin en main, alors il faut surtout eviter a tout prix que la contagi...

le 07/07/2015 à 15:44
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Votre anti américanisme primaire vous aveugle

à écrit le 07/07/2015 à 14:52
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Le "mea culpa" sur l'austérité que devrait faire les institutions européennes n'est qu'un épiphénomènes. Le "mea culpa" qui devrait être fait en premier chef est celui des gouvernements des Etats membres qui ont réglé leur problèmes internes par de l...

le 07/07/2015 à 19:35
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Je partage entièrement votre vision des choses !

à écrit le 07/07/2015 à 14:47
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Espérons qu'un maximum des gens liront cet article. J'aimerais ajouter que l'argent prêté par la France à la Grèce, c'était-entre autres- pour que la Grèce achète les frégates françaises et l'argent prêté par l'Allemagne, c'était pour que la Grè...

le 19/07/2015 à 9:50
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Il faut aussi noter que ces sous-marins allemands, très cher payés, sont défectueux et impropres à la navigation parce qu'ils ptrésentent un fort gîte. Pourtant le gouvernement condervateur grec fut obligé d'en prendre livraison comme si rien n'en é...

à écrit le 07/07/2015 à 14:38
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> Surtout pas la France dont les élites redoutent par-dessus tout une sortie de l'Allemagne de la zone euro. C'est effectivement la solution : on verra comment les contribuables allemands réagiront lorsque le nouveau Mark se prendra 30% d'un coup....

à écrit le 07/07/2015 à 14:28
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Vous êtes journaliste, relisez vous, orthographe, merci, bisou

à écrit le 07/07/2015 à 14:18
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Merkel a surtout chercher à gagner du temps pour sauver la zone euro. En 2010, sans cette "cavalerie financière", la zone euro aurait implosé. Maintenant que le Portugal, l'Irlande, l'Espagne et l'Italie sont sur la voie du redressement, l'Allemagne ...

à écrit le 07/07/2015 à 13:52
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L'Allemagne est un problème pour l'Europe, depuis toujours. Si l'Allemagne sort de l'UE, c'est la fin de l'Euro et le commencement de la fin pour l'Allemagne. Un commencement qui a d'ailleurs déjà commencé, l'Allemagne est le futur "malade" de l'Euro...

à écrit le 07/07/2015 à 13:49
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"La diabolisation du gouvernement grec n'a aucune autre fonction que celle de sauver la position d'Angela Merkel. Reste une question : est-ce la fonction du projet européen d'assurer le projet politique d'un dirigeant, fût-elle la plus puissante d'Eu...

à écrit le 07/07/2015 à 13:46
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"Quant aux Sociaux-démocrates, ils sont durs avec la Grèce pour cette même raison : aujourd'hui, ils ne peuvent gouverner qu'avec Angela Merkel..." Pourquoi non? Les "partis de gauche" tiennent la majorité au parlement allemand. C'est sont les ...

à écrit le 07/07/2015 à 13:08
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Rassurez-vous il y a une raison très simple qui va lui faire accepter de parler de la dette grecque lors de la réunion de ce soir. Et c'est la chute des marchés aujourdhui.

à écrit le 07/07/2015 à 13:01
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Parce qu'elle est encore en consultations avec ses Big Boss à Washington et à Wall Street, point à la ligne.

à écrit le 07/07/2015 à 12:56
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Sur ce continent, et cela depuis le début de l'histoire, quand les Germains sont aux commandes le resultat est toujours le même... Ruines et destruction du continent. L'histoire la prouvé encore est toujours. Elle ne se répète peut-être pas, mais ell...

à écrit le 07/07/2015 à 12:45
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Merci pour cet article! Si je n'en partage pas l'ensemble des éléments, j'apprécie qu'un journaliste puisse essayer de prendre un peu de hauteur même si, selon moi, vous ne vous arretez pas suffisamment sur la période avant Syriza notamment sur les ...

le 07/07/2015 à 13:53
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Très beau discours !!!

à écrit le 07/07/2015 à 12:41
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Si l Allemagne devait sortir de la zone euro, elle devra payer ses dettes du passé…ce qui veut dire rembourser 8 milliard à la Grèce…plus ceux des autres pays… Mme Merckel doit comprendre que l Europe n est pas uniquement l Allemagne… car elle serait...

à écrit le 07/07/2015 à 12:34
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Je vous suggère une solution. 1) La BCE rachète toutes les dettes publiques de la zone euro (voire de l'UE) en émettant de la monnaie, 2) A l'échéance de chaque titre de dette publique, la dette correspondante est annulée, restructurée ou remboursé...

le 07/07/2015 à 14:14
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Votre point 1 créera une hyper-inflation en Europe. Les précedents historiques sont la pour témoigner ue c'es ttoujours une catastrophe. L'hyper-infltion frappe toujours les classes populaires et moyennes de plein fouet. Votre point 2 n'a pas de ...

le 07/07/2015 à 15:01
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Je gagnerai Wimbledon avant qu'Angela Merkel accepte une telle proposition (j'ai plus de 40 ans et je joue assez peu au tennis). La mise en œuvre d'une telle mécanique,inflationniste et expressément prohibée par les traités favoriserait les mauvais é...

à écrit le 07/07/2015 à 12:32
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Un article éclairant, comme d'habitude. Avec, néanmoins un bémol : je ne pense pas que qui que se soit craigne une sortie de l'Allemagne de l'union monétaire tout simplement parce que cette union est un outil de siphonnage des finances de tous les pa...

le 07/07/2015 à 14:17
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vous savez quoi? l'Allemange ne voulait PAS de l'euro. celui-ci lui a été imposé en contre-partie de l'acceptation de la réunification allemande. Par ailleurs, l'Allemagne n'etait pas vaillante lors du debut de l'aventure Euro. La différence est que ...

le 07/07/2015 à 16:43
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Vous avez parfaitement raison. Les Allemands ont très mal vécu l'abandon du Mark. Ils l'ont vécu comme un abandon de souveraineté , voire 'd'identité' . Mais c'était le prix à payer , leur a -t-on expliqué .Et voilà qu'ils ont à nouveau tout faux ,ce...

à écrit le 07/07/2015 à 12:30
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LE "NON" ÉTANT DONNÉ GAGNANT AU RÉFÉRENDUM GREC, LES DIRIGEANTS DE SYRIZA S'EMPRESSENT DE CONFIRMER QU'UN ACCORD AVEC LES CRÉANCIERS EURO-ATLANTISTES EST IMMINENT... IL N'A JAMAIS ÉTÉ QUESTION DE SORTIR DE L'EURO. === --------------------------------...

à écrit le 07/07/2015 à 12:29
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RG et ses théories du complot....ca devient usant a force..

le 07/07/2015 à 14:39
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Allez le Figaro ou le Parisien...

à écrit le 07/07/2015 à 12:27
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Elle nous fatigue la grosse dame..

le 07/07/2015 à 13:21
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a defaut de pouvoir tenir un propos construit vous vous vautrez dans la vulgarité .Ce n'est certainement pas la bonne voie .pour vous aider à y parvenir meditez cette phrase qui n'est pas de moi :" Si tu n'as rien à dire qui soit à la fois agreable ,...

le 07/07/2015 à 16:48
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Et c'est un goret qui se permet de traiter Mme Merkel de "grosse dame"?

à écrit le 07/07/2015 à 12:24
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Voilà ce qu'il en coûte d'avoir rendu un (ou des) peuple(s) encore plus intransigeants que soi-même par toute sorte de propagandes infondées et de promesses fallacieuses .... Comme si un croyant pouvait être plus Catholique que le Pape ... Quelle que...

à écrit le 07/07/2015 à 12:00
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en fait Godin a donné lui même la réponse à sa question : oui le projet européen est obligatoirement conditionné par le soutien à l'Allemagne et à son projet politique de rigueur financière ( auquel adhèrent bon nombre de pays de l'eurozone ) car c'e...

le 07/07/2015 à 15:06
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Je suis OK avec le premier paragraphe de votre commentaire mais en ce qui concerne le second, il me semble hautement improbable qu'en l'état actuel un chef de gouvernement allemand décide de faire sortir l'Allemagne de la zone euro. L'euro est une bé...

à écrit le 07/07/2015 à 11:49
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C'est un peu rapide et bien trop à charge pour madame Merckel. S'il est exact qu'elle raconté des mensonges à ses électeurs dans ce dossier, elle n'est pas la seule, Hollande a fait de même et le président de la BCE également, pour ne citer que ces t...

à écrit le 07/07/2015 à 11:48
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L'article de Romaric Godin est très bien argumenté, mais il ferait bien de revoir son français ou d'utiliser le correcteur d'orthographe ! Ca gâche un peu le plaisir de la lecture...

à écrit le 07/07/2015 à 11:42
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Article très clair et bien documenté. Dommage qu'il soit truffé de fautes d'orthographe.

à écrit le 07/07/2015 à 11:39
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On peut aussi raconter une autre histoire de ce que M. Godin appèle légèrement un mensonge. Au départ, Mme. Merkel était entièrement opposée à tout bail-out interdit par les traités européens. Les banques françaises ayant pris les plus grandes risque...

à écrit le 07/07/2015 à 11:36
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Votre article est vraiment très intéressant, mais pitié, avant de le rendre public, relisez-vous! Vos trop nombreuses fautes de conjugaison sont insupportables à lire et le discréditent. Elles sont indignes d'un journaliste!

à écrit le 07/07/2015 à 11:32
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Les allemands vont encore faire exploser l'Europe, alors qu'on a effacé leurs dettes en 1953

à écrit le 07/07/2015 à 11:29
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Bonjour, Vision très intéressante. Mais par pitié, soignez vos accords!

à écrit le 07/07/2015 à 11:28
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Il y aura donc des pays à Euro fort : rigoureux, honnête, gestionnaire et des pays à Euros faibles trompeurs, dépensiers qui corrigeront leurs défauts en dévaluant. A la France de choisir ou elle veut aller. Ce n'est pas que Merkel mais une grande...

le 07/07/2015 à 13:56
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Lisez Piketty sur les dettes allemandes et peut-être changerez-vous votre discours. Un tout petit peu d'objectivité nous ferait tellement de bien après le déluge de propaganda que nous avons subi la semaine dernière.

à écrit le 07/07/2015 à 11:27
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Ajoutons que ce n'est pas la RFA qui est contre, MAIS TOUTE L'EUROPE, GAUCHE MODERE COMPRISE.

à écrit le 07/07/2015 à 11:26
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Excellent article......et je ne suis pas un gauchiste....... Je rajouterai que l l'Allemagne et ses banques se sont gavés jusqu'à en 2009, en vendant des armes et du matériel de guère à la grece......ce qui arrangeait bien l UE ...... Avec une armée ...

le 07/07/2015 à 14:22
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Non on a pas transferé la dette des creanciers privés sur les creanciers publics. On a au contraire EFFACE 70% de la valeur des créances détenues par des privés. la dette grecque actuelle est pour l'essentiell la résultante de 1- la recapitalisation ...

le 07/07/2015 à 14:48
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Une Europe voulue par nos amis Anglais,qui après avoir fait leur cac, veulent quitter l'endroit en douce,laissant aux autres le soin de nettoyer.

le 07/07/2015 à 19:13
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@KidA : encore une fausse info, le premier plan d'aide de 110 Mds (sous Papandreou) a été de faire racheter par la BCE les dettes des banques privées ( essentiellement françaises et allemandes). Le programme PSI (haircut) est intervenu après, et a to...

à écrit le 07/07/2015 à 11:25
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La dette de l'Etat grec, qu'il ne doit commencer à remboursé qu'en 2023, n'est effectivement pas le sujet. En 2023, on transformera évidement cette dette que l'Etat grec ne peut honorer en Rente Perpétuelle. Mais ce n'est pas le sujet du jour du...

le 07/07/2015 à 14:08
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Simpliste comme raisonnement ... et les milliards a rembourser en juillet, on en fait quoi ?

à écrit le 07/07/2015 à 11:20
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@Romaric Godin Un grand merci pour cet article (ainsi que pour tous les autres). Si, ce soir, la Grèce est sacrifiée sur l'autel du Veau d'Or qu'est l'Euro, nous saurons pourquoi, grâce à vous ! Un tout petit bémol : je ne suis pas sûr que les A...

à écrit le 07/07/2015 à 11:16
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Bon article si ce n'est que " la prédominance de la logique financière " est en plus complètement fausse ! Demandez à un financier s'il préfère perdre 240MM EUR pour l'exemple ou se montrer conciliant pour rééchelonner et renégocier une dette (voire ...

à écrit le 07/07/2015 à 11:05
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Godin a oublié quelque chose de tout simple: l'Allemagne s'etait engagé en 2012, au coté de toute la zone Euro, a une restructuration de la dette grecque pour larendre soutenable si 2 conditions cumulatives étaient remplies: dégager des excedents pri...

le 07/07/2015 à 11:46
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Les conditions d'excedents budgétaires primaires ainsi que d'acceptation des reformes que vous evoquez sont remplies par la Grece depuis deux ans déjà. C'est m'Allemagne qui ne tient pas sa part du marché.

le 07/07/2015 à 12:51
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Tout le problème est justement la: Comment dégager un excédent primaire avec une baisse du pib de 25% en 5 ans....et surtout si on affecte cet excédent à la charge de la dette. A part être vouloir une chose et son contraire, je ne vois pas...

le 07/07/2015 à 12:59
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Une condition n'est pas remplie, ce sont les excédents primaires durables. En 5 mois de pouvoir Syriza ils ont déjà disparu et le programme de redistribution de Syriza avec par exemple la réouverture du gouffre de la télé publique ERT est totalement ...

le 07/07/2015 à 14:25
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@Swoogy: c'est FAUX. Comme mentionné, l'excedent primaire a disparu depuis janvier 2015. Mais ca n'est pas le plus important: les réformes du plan d'aide de 2012 n'ont PAS ete entreprise jusqu'au bout. C'est Pour cela que l'accord a expiré le 30 juin...

le 07/07/2015 à 14:28
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@Arthur: l'objectif a pourtant été atteint sur une partie de 2014. Depuis 2010, le déficit primaire a fondu progressivement passant de 10% de deficit primaire a un leger surplus primaire en 2014, le tout avec une croissance positive en 2014. De t...

le 07/07/2015 à 18:20
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@kida: Et ils leur faudrait combien de décennies d'austérité aux Grecs pour rembourser une dette de 180% du pib ? Et a quel cout social et humain ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que le fonctionnement assez peu démocratique de l'europe dans ...

à écrit le 07/07/2015 à 10:57
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Merci pour cette analyse comme toujours pertinente et qui est rafraichissante, tant l'intox médiatique est forte et insupportable Vos collègues ne sortiront pas grandis de cette crise

à écrit le 07/07/2015 à 10:54
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Donc si je résume, on reproche à Merkel d'avoir prêter la première fois mais de ne pas le refaire aujourd'hui? Au moins Merkel ne recommence pas les mêmes erreurs à l'inverce de ce que l'on a eu jusqu'à présent en France. Vive Marine Lepen!!!!!

à écrit le 07/07/2015 à 10:49
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Mais c'est quoi cet article? Je n'ai aucune idée d'où vient cette réflexion mais c'est plus une diabolisation de l'Allemagne que de la Grèce! La Grèce savait pertinemment qu'elle empruntait une somme colossale. Qu'a-t-elle fait à part affirmer des hy...

à écrit le 07/07/2015 à 10:47
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Un article exceptionnel et .. terrifiant. Lier le sort de 9 millions d’européens au sauvetage d'une carrière personnelle. ..

le 07/07/2015 à 13:01
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Et qu'y aurait-il de particulièrement inhumain de demander à ce que l'âge de la retraite en Grèce s'aligne sur celui des allemands et que les conditions de calcul des pensions soient sensiblement les mêmes ?

à écrit le 07/07/2015 à 10:43
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J'attends l'article "Pourquoi Romaric Godin refuse de parler de la responsabilité grecque".

le 07/07/2015 à 15:23
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Parce que la presse de notre pays a lancé une vaste campagne d'intoxication dont le but est de préparer les contribuables français à éponger en partie les dettes de l'Etat grec. Par les temps qui courent, une augmentation à cet effet de la dépense pu...

à écrit le 07/07/2015 à 10:40
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Et pourquoi pas la prédominance de la logique tout court ? A savoir, je t'ai prêté, tu m'as pas rendu, donc voilà, je te prêtes plus :-)

à écrit le 07/07/2015 à 10:37
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Elle tire la troche, ça va si mal que ça ? Mamie devrait pas oublier que nous avons payé la restructuration de la Grande Hallemagne !

le 07/07/2015 à 13:07
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Vous voulez rire, la réunification a été payé par les allemands et par eux seuls puisque dans les 20 ans qui ont suivi la réunification l'Allemagne est restée largement contributrice nette au budget de l'UE Et au cours de ces 20 années l'Allemagne n'...

le 07/07/2015 à 19:24
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@Bruno : vous oubliez de dire que l'euro profite avant tout à l'Allemagne, à combien se chiffre les gains obtenus - depuis la création de l'euro - grâce à une monnaie sous-évaluée par rapport à leur performance économique ?

à écrit le 07/07/2015 à 10:37
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Toujours cette vision de l'extrême gauche de Mr Godin C'est évident que l'on ne pouvait pas dire a tous les européens en 2010 que l'on allait perdre les sommes prêter aux grecs Les allemands ont énormément prête ainsi que des états bien plus pauvre ...

le 07/07/2015 à 11:11
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Pourquoi "c'est évident que l'on ne pouvait pas dire à tous les Européens que l'on allait perdre les sommes prêtées aux Grecs" ?

le 07/07/2015 à 13:10
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Parce que dans les vrais pays démocratiques comme l'Allemagne ce genre de plan de sauvetage est soumis à un vote parlementaire et que les députés allemands ne sont pas des godillots prêts à voter n'importe quel oukase. Jamais Merkel n'aurait obtenu u...

à écrit le 07/07/2015 à 10:35
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Mais vous ne dormez donc jamais M. Godin? ça pourrait s'en ressentir un peu... -Mais dans ce cas, pourquoi alors refusER d'en parler ? -mais l'Allemagne ne l'aura pas voulu, ni provoquE -Ces derniers pourront alors payer la facture en étant pers...

à écrit le 07/07/2015 à 10:31
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très intéressant. Si on pouvait corriger les fautes d'orthographe (participes passés), ça serait encore mieux...

à écrit le 07/07/2015 à 10:31
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très intéressant. Si on pouvait corriger les fautes d'orthographe (participes passés), ça serait encore mieux...

à écrit le 07/07/2015 à 10:29
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Ne m'appelez plus Hélène, appelez la Odette !

à écrit le 07/07/2015 à 10:17
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Le journaliste oublie de préciser un point très important : nous sommes en union monétaire. C’est la mort assurée d’une union monétaire si tous les Etats peuvent s’endetter pour ensuite effacer la dette (lire ce papier de recherche en économie pour a...

le 07/07/2015 à 13:16
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La vraie morale de cette histoire est qu'une monnaie unique supranationale nécessite un pilotage économique supranational bien plus serré que les critères de Maastricht qui étaient principalement des critères d'adhésion, d'ailleurs contournés par nom...

à écrit le 07/07/2015 à 10:07
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Jusqu'à présent les pays du "club med" étaient retranchés derrière la Grèce, l'état voyou de la classe. Maintenant les projecteurs vont éclairer le camp des laxistes. Les ideologues vont devoir réfléchir un peu plus avant de cracher dans la soupe "...

le 07/07/2015 à 10:59
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La démocratie c'est aussi respecter les droits de la financê qui seule à la compétence pour régler des problèmes qui dépassent le peuple

le 07/07/2015 à 13:26
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Ni l'Espagne ni le Portugal ni l'Italie, les autres pays du Club med ne peuvent actuellement être considérés comme laxistes. les plans d'austérité ont été drastiques en Espagne (où la cause du problème est la chute du secteur bancaire mouillé jusqu'a...

à écrit le 07/07/2015 à 10:05
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si c'est le début de la fin de l'Europe et de son idéal de paix il va falloir se réarmer et reinstaurer la conscription. ça peut se dégrader rapidement

le 07/07/2015 à 13:28
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une guerre se gagne non plus avec des armées de fantassins mais avec des drones et du renseignement.

le 07/07/2015 à 14:24
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Vous avez des exemples ? Faut pas trop croire les marchands d'armes.

à écrit le 07/07/2015 à 9:55
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Merci de votre article qui éclaire franchement ma lanterne. Un enfant de dix ans comprendrait l'aberration de l'austérité dans ses conséquences visibles "comme le nez au milieu de la figure". Mais pourquoi l'Allemagne a-t-elle accepté de financer des...

le 07/07/2015 à 10:37
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Depuis 2010, les prêts, soit-disant octroyés à la Grèce n'ont servi qu'à refinancer les banques qui s'étaient gavés de titres grecs, ces dernières étant à la limite de la faillite. Les américains ont laissé fermer des établissements bancaire, en Euro...

le 07/07/2015 à 11:08
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Sauf qu'ici pour la Grece ce n'est pas un choix entre austérité et expansion budgétaie qui se pose, mais entre l'etendue de l'austérité et le choix des mesures austéritaires. Car Un grexit, ca veut EGALEMENT dire de l'austérité (en réalité plus dure ...

le 07/07/2015 à 11:13
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Parce qu'à l'origine les dettes étaient des dettes privées. Les banques avaient arrosé le pays de prêts privés sans se soucier de vérifier la solvabilité de ceux à qui elles prêtaient. Vint la crise et l'explosion du chômage en Grèce comme ailleurs. ...

le 07/07/2015 à 11:13
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Le fait que la chancelière soit tributaire de son opinion publique est assez normal, puisqu'elle est élue par des allemands de manière démocratique. Il en est de même pour les autres Tsipras, Hollande, etc. C'est d'ailleurs tout le problème de la zo...

le 07/07/2015 à 11:24
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Mais justement,il trop "petit", si "petit" qu'il intéresse le monde entier. Il est donc "grand", et même trop "grand". Comment un "petit-grand" peut-il à ce point susciter l'intérêt des "grands-grands" ? Au fond, tapi au fond de la caverne, y-a-t-il ...

le 07/07/2015 à 12:30
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Vous confondez allègrement "les grecs" et "les gouvernants / élites grecs", et ne distinguez pas l'immense classe laborieuse et les retraités, dont globalement le taux de recouvrement de l'impôt est comparable à l'Espagne, par exemple, et les armateu...

le 07/07/2015 à 13:41
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Je remercie FRANCIS d'avoir noté qui avait profité des "aides"européennes. Effectivement tout a été arrangé pour que les banques, tel le Credit Agricole puisse recupérer leurs pertes énormes et revendre leurs filiales Mr Juncker qui donne des leçons...

le 07/07/2015 à 13:42
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@Laurent : allons donc, vous avez déjà vu des manifs en Grèce avant 2008 pour protester contre les années blanches fiscales décrétées juste avant les élections ? Et plus récemment avez vous vu des manifestations pour exiger que tous les paiements mêm...

le 07/07/2015 à 15:40
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Amyntas : vous avez exactement décrit le fond du problème ! Une union monaitaire ne peut fonctionner sans politique fiscale, budgetaire et sociale commune c.a.d sans un supra gouvernement que si certains critères et garde fous économiques s...

à écrit le 07/07/2015 à 9:44
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Malheureusement, en allemagne, nous avons trop de Merkel et pas assez de Tsipras !

le 07/07/2015 à 13:33
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Die Linke, l'équivalent local de Syriza : 8,6% en 2013 contre 41,5% à la CDU et 26% au SPD. Pas fous les allemands...

le 07/07/2015 à 13:35
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Si vous avez trop de Merkel, vous ne pourriez pas en prêter un peu à la France qui en a grand besoin ? Ou même Schröder dont on ne peut nier le rôle décisif dans le nouveau miracle économique allemand ?

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