Grèce : un ministre pronostique des élections anticipées faute d'accord avec les créanciers

Par latribune.fr  |   |  217  mots
La Grèce pourrait être contrainte à des élections anticipées si aucun accord n'était trouvé avec ses créanciers.
Le ministre délégué à la Sécurité Sociale a estimé que l'absence d'accord sur la dette pourrait conduire la Grèce à de nouvelles élections. Les élections précédentes qui avaient porté au pouvoir le parti de la gauche radicale Syriza, datent de décembre dernier.

Le ministre délégué grec à la Sécurité sociale, Dimitris Stratoulis, figure de l'aile radicale du parti Syriza, a prévenu vendredi que le gouvernement d'Alexis Tsipras pourrait être contraint d'organiser des élections anticipées si les créanciers d'Athènes n'assouplissent pas leur position.

"Propositions extrêmes"

"Les créanciers veulent imposer des mesures dures. S'ils ne font pas machine arrière sur ce paquet visant à faire chanter le gouvernement, nous devrons rechercher des solutions alternatives, des élections", a-t-il dit.

Alexis Tsipras, qui s'est une nouvelle fois entretenu au téléphone avec Angela Merkel et François Hollande dans la soirée de jeudi, informera le Parlement grec de l'avancée des négociations ce vendredi à 15h00 GMT.

Le Premier ministre grec a déclaré à ses ministres qu'il ne pouvait pas accepter les "propositions extrêmes" qui lui ont été soumises mercredi à Bruxelles par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

Remboursement reporté à fin juin

La Grèce a annoncé au Fonds monétaire international qu'elle reportait à la fin du mois un remboursement de 300 millions d'euros initialement prévu ce vendredi. Athènes compte regrouper en une seule échéance payable le 30 juin ses quatre remboursements dus ce mois-ci -- 1,6 milliard d'euros au total --, repoussant ainsi le risque d'une faillite imminente.