L'inflation accélère en Allemagne en juillet

Par latribune.fr  |   |  326  mots
Les prix ont progressé de 0,4 % en juillet en Allemagne.
Les prix ont progressé de 0,4 % en juillet dans la première économie de la zone euro après 0,3 % en juin. Les produits alimentaires ont porté les prix vers le haut.

L'inflation s'est accélérée en Allemagne en juillet. Sur un an, les prix affichent une hausse de 0,4 % dans la première économie de la zone euro. En juin, ce taux d'inflation était à 0,3 % et en mai à 0,1 %. L'accélération est donc continue et supérieure à ce qu'attendaient les économistes qui tablaient sur une hausse de 0,3 % des prix allemands pour juillet. Sur un mois, la hausse est également de 0,4 %.

Portée par l'alimentation

Un élément principal semble avoir joué sur cette hausse des prix : l'alimentation. Les prix des produits alimentaires ont progressé de 1,1 % sur un an en juillet contre seulement 0,1 % en juin. L'ensemble des prix des biens industriels a reculé de 0,7 % en juillet contre une baisse de 0,8 % en juin. Les prix de l'énergie continuent cependant de tirer les prix vers le bas. Sur un an en juillet, ils ont reculé de 7 %. C'est moins qu'en avril ou en mai (avec -8,5 % et - 7,9 %), mais c'est plus qu'en juin (-6,4 %). Enfin, les prix des services, qui traduit le mieux la dynamique inflationniste interne de l'économie allemande demeure assez soutenu à 1,4 % en juillet, mais il n'y a pas d'accélération, ce chiffre étant le même qu'en juin.

Accélération aussi pour la zone euro ?

Même si l'accélération de l'inflation sous-jacente, hors énergie, tabac et alimentation, devrait être moins élevée compte tenu de la hausse des prix alimentaires, ce chiffre est une bonne nouvelle pour la zone euro et pour la BCE qui cherche toujours à redresser les anticipations d'inflation à moyen terme des agents économiques. La première estimation pour juillet de l'inflation de l'ensemble de la zone euro sera connue vendredi 29 juillet dans la foulée de la croissance du deuxième trimestre. On peut s'attendre à une accélération, même si on reste loin de l'objectif de 2 % de la BCE, que l'inflation sous-jacente reste peu dynamique et que l'on dépend encore beaucoup des évolutions des prix énergétiques.