La croissance britannique reprend son souffle au deuxième trimestre

Par latribune.fr  |   |  315  mots
La Grande-Bretagne a connu l'an dernier sa plus forte croissance en huit ans.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a nettement accéléré à 0,7% par rapport au trimestre précédent, grâce aux services et aux hydrocarbures de la mer du Nord. Le PIB par habitant est de nouveau comparable au pic atteint au premier trimestre 2008.

Après avoir enregistré au précédent trimestre sa plus faible hausse depuis fin 2012, la croissance du Royaume-Uni est repartie. Le produit intérieur brut (PIB) outre-Manche a progressé de 0,7% en première estimation, un résultat conforme aux attentes des économistes, après avoir avancé de 0,4% au trimestre précédent, indiquent les données publiées mardi 28 juillet par l'Office des statistiques nationales (ONS).

"Après un ralentissement au premier trimestre 2015, la croissance du PIB a retrouvé les niveaux des deux années précédentes", a noté Joe Grice, économiste en chef de l'ONS.

Sur un an, la progression du PIB britannique est de 2,6%, un résultat là encore conforme aux prévisions des économistes.

Le PIB par habitant au niveau d'avant la crise financière

Dans le détail, l'activité des services, qui contribue pour plus des trois quarts à l'économie britannique, a progressé de 0,7% au deuxième trimestre après une croissance de 0,4% au trimestre précédent. Si la production manufacturière a baissé de 0,3%, son premier repli trimestriel depuis deux ans, la production industrielle globale a gagné 1%, sa plus forte croissance depuis fin 2010, grâce à une augmentation de la production de pétrole et de gaz de mer du Nord. La demande en provenance de la zone euro demeure en revanche faible et pèse sur l'industrie. Le secteur de la construction reste lui aussi à la traîne.

Le PIB par habitant est de nouveau comparable au pic atteint au premier trimestre 2008, soit avant la crise financière, souligne l'ONS.

La Grande-Bretagne a connu l'an dernier sa plus forte croissance en huit ans. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, a déclaré ce mois-ci que la décision de relever les taux d'intérêt, actuellement à des plus bas historiques, entrerait en ligne de compte vers la fin de l'année.

 (Avec AFP et Reuters)