Le FMI à l'écart du dernier plan d'aide à la Grèce ?

Par latribune.fr  |   |  316  mots
Selon l'agence Reuters, le Fonds monétaire international ne participera pas eu dernier programme d'aide accordé à la Grèce (86 milliards d'euros) validé mi-août par l'Eurogroupe, mais il acceptera vraisemblablement un statut de conseiller spécial.

Le Fonds monétaire international (FMI) ne participera pas eu dernier programme d'aide accordé à la Grèce mais il acceptera vraisemblablement un statut de conseiller spécial disposant de pouvoirs limités pour garder une voix au chapitre, ont dit à Reuters deux sources proches du dossier.

Rôle de conseil

Cela fait plus d'un an que le FMI refuse de fixer les modalités de sa participation dans le troisième plan d'aide, de 86 milliards d'euros, accordé à la Grèce (ce plan a été validé mi-août par l'Eurogroupe), estimant que les objectifs fixés par les créanciers européens dans le cadre de ce plan sont irréalistes sans un allègement de dette de grande ampleur. Mais l'institution s'est progressivement résignée au refus européen d'accorder un tel allègement de dette à la Grèce et est maintenant en discussions en vue d'accepter un nouveau rôle de conseil.

"Il (le FMI) serait une sorte de conseiller mais ce rôle ne serait pas assorti d'une stricte conditionnalité, comme la conformité aux objectifs et les bilans de santé économiques tous les trois mois", a dit l'une des sources.

Discussions dans l'impasse

Les discussions entre la Grèce, ses créanciers européens et le FMI sont dans une impasse depuis que le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a insisté sur la participation du FMI au programme d'aide tout en rejetant l'appel de Christine Lagarde portant sur une restructuration de la dette du pays.

"Maintenant, Christine Lagarde peut dire à son conseil, "regardez je ne viole pas nos règles", et Wolfgang Schäuble, dont le gouvernement doit faire face à des échéances électorales l'an prochain, peut dire : "regardez, le FMI fait partie du plan", a poursuivi la source.

La Grèce a déjà bénéficié de deux plans d'aide internationaux en 2010 et 2012, d'un total de 240 milliards d'euros

(Reuters)