Tsipras se félicite du retour des investisseurs en Grèce

Par latribune.fr  |   |  323  mots
Pour le premier ministre grec AlexisTsipras, la Grèce commence à aller mieux et les investisseurs, notamment Français, arrivent.
Pour le Premier ministre grec la situation économique du pays commence à se redresser et la Grèce attire les investisseurs.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a affirmé samedi soir que la situation économique de son pays avait changé, passant du "Grexit au Grinvest",  et que la Grèce attirait à présent les investisseurs étrangers.

"En 2016, les investissements étrangers directs ont été les plus élevés des 10 dernières années et en 2017 une progression supplémentaire est attendue", a déclaré M. Tsipras en inaugurant la Foire internationale de Thessalonique.

"Un homme d'affaires français qui est venu en France avec mon homologue français cette semaine m'a approché et m'a dit que nous avions réussi à transformer le "Grexit" en "Grinvest" non seulement pour les Français mais aussi pour le reste de l'Europe", a-t-il déclaré.

Actuellement, 10% des investissements directs étrangers en Grèce sont français.

"L'intérêt grandissant pour des investissements en Grèce, ce n'est pas quelque chose qui est arrivé par hasard", a ajouté M. Tsipras rappelant les récentes visites des présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine.

500.000 emplois créés

Mails il a reconnu que les signes de retour à la croissance économique de son pays n'avaient pas encore été perçus jusqu'à présent par la majorité des Grecs.

Deux ans après que la Grèce dirigée par le gouvernement de gauche de M. Tsipras a failli sortir de la zone euro et huit ans après le début de la crise économique du pays, le nombre d'emplois a recommencé à augmenter.

M. Tsipras a ajouté que sa gestion avait permis la création de 500.000 emplois depuis 2015, "un record pour les 16 dernières années", et répété qu'il s'attendait à ce que le PIB de la Grèce croisse de près de 2% en 2017.

La Grèce a reçu deux aides de plusieurs milliards d'euros depuis 2010 mais s'est souvent plainte des demandes du FMI de coupes budgétaires et de réformes du marché du travail.