La poupée Barbie se vend moins bien : Mattel débarque son Pdg

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  335  mots
Les ventes de la poupée Barbie plongent, Mattel change de patron
Le fabricant de jouets américain a débarqué son patron Bryan Stockon pour désigner provisoirement Christopher Sinclair, un ancien cadre dirigeant de PepsiCo. Le motif invoqué ? Le recul des ventes mondiales de plus de 6% au cours du dernier trimestre 2014.

La poupée Barbie se porte mal. Le groupe américain Mattel a annoncé, lundi 26 janvier, le départ de son patron Bryan Stockon dans l'espoir de se relancer sur fond de déclin des jouets classiques. Le PDG du groupe depuis trois ans a décidé de démissionner avec effet immédiat, indique Mattel dans un communiqué. Il sera remplacé à titre provisoire par Christopher Sinclair, un ancien cadre dirigeant de PepsiCo, qui siégeait déjà à son conseil d'administration. La recherche d'un nouveau PDG a aussitôt été lancée.

La désaffection croissante des enfants pour Barbie

Ce départ intervient alors que le groupe a annoncé des premiers résultats 2014 décevants. Mattel estime que les ventes mondiales ont baissé de 6% au cours du trimestre clos le 31 décembre 2014. Chiffre à l'appui : lors des des trois derniers mois, soit la période des fêtes de fin d'année, le bénéfice net a chuté de près de 60% à 149,9 millions de dollars. Un recul  qui ne date pas d'hier puisque les ventes de la célèbre poupée Barbie sont en baisse depuis près de trois ans. Les derniers chiffres, ceux du troisième trimestre 2014, montrent également un recul de 21% du chiffre d'affaires généré par la poupée. L'explication ? Mattel souffre de la la désaffection croissante des enfants pour Barbie, de plus en plus concurrencée par les jouets et les jeux électroniques.

"Capitaliser sur le potentiel de l'entreprise"

 Le groupe veut désormais se concentrer sur sa "revitalisation" et sur la quête d'un nouveau patron. Avec pour objectif : de stimuler la croissance et dégager de la valeur pour les actionnaires. Le nouveau patron Christopher Sinclair a notamment déclaré dans un communiqué :

"Mattel est une entreprise exceptionnelle avec un avenir brillant mais le conseil d'administration estime qu'il est temps de changer de têtes pour capitaliser sur le potentiel de l'entreprise".

Dans les premiers échanges à Wall Street, le titre dévissait de 3,48% à 27,06 dollars.