Christian Noyer se veut rassurant sur les banques françaises

Par latribune.fr  |   |  310  mots
Copyright Reuters
Le président de la Banque de France lance un message destiné à rassurer les marchés sur la santé financière des banques hexagonales après les fortes chutes de leurs valeurs boursières.

Les indices boursiers ont beau continuer de chuter, cela ne remet pas en cause la stabilité financière des banques françaises, estime Christian Noyer. Le président de la Banque de France a publié ce jeudi un communiqué qui se veut rassurant. "Les évolutions récentes des marchés boursiers n'affectent pas la solidité financière des banques françaises et la capacité de résistance dont elles ont fait preuve depuis le début de la crise", écrit-il.

Il rappelle les bons résultats des établissements bancaires françaises pour la première moitié de l'année ainsi que leur réussite aux "stress tests" menés par l'Autorité bancaire européenne. Le patron de la Banque de France loue leur "gestion rigoureuse" des risques et met aussi en avant leur " modèle de banque universelle qui repose sur des actifs diversifiés". 

"Les niveaux de capital, appréciés par les fonds propres les plus durs, sont adéquats et les programmes de refinancement à moyen et long terme sont réalisés dans des conditions tout à fait satisfaisantes", ajoute Christian Noyer dans son message.

Depuis mercredi, les banques hexagonales, et en particulier la Société Générale, souffrent d'une baisse  brutale de leur valeur en Bourse, des rumeurs ayant précipité leur chute. Les bruits annonçant de mauvais résultats pour la Société Générale ont été depuis démentis par son directeur, Frédéric Oudéa.

Autre facteur d'inquiétude : l'intention de la Grèce, annoncée mercredi, d'allonger les échéances de ses obligations. Cette éventualité pourrait peser sur ses créanciers privés au nombre desquels figurent les banques françaises. BNP Paribas, qui détient près de 4 milliards d'euros d'obligations grecques, en a fait les frais. Selon une nouvelle rumeur,  la BNP y perdrait jusqu'à 500 millions d'euros.