Libor : Deutsche Bank bientôt débarrassée du scandale financier ?

Par latribune.fr  |   |  287  mots
Deutsche Bank a déjà dû verser une amende de 725 millions de dollars à la Commission européenne en décembre 2013 dans cette affaire.
Les autorités américaines et britanniques espèrent que les discussions aboutiront "avant la fin de l'année". L'accord devrait se chiffrer en "centaines de millions de dollars" selon le Wall Street Journal.

Deutsche Bank en voie de se débarrasser du fardeau Libor. Les autorités américaines et britanniques négocient actuellement avec la banque allemande un accord visant à solder les poursuites liées à son implication dans l'affaire des manipulations de ce taux interbancaire, et pouvant atteindre "des centaines de millions de dollars", affirme lundi 6 octobre le Wall Street Journal.

Un accord espéré avant fin 2014

Les discussions sont menées aux États-Unis avec le régulateur américain des produits dérivés, des contrats à terme et des matières premières, la CFTC, et le département de la Justice, et au Royaume-Uni avec l'Autorité de conduite financière (FCA), écrit le quotidien économique sur son site internet en citant des sources proches du dossier.

Les autorités aimeraient qu'elles aboutissent "avant la fin de l'année", mais "il est peu probable qu'elles se concluent avant début 2015", a précisé l'une d'entre elles.

Déjà 725 millions de dollars d'amende

Le scandale de la manipulation du Libor, un taux crucial dans le monde de la finance ayant une incidence sur une énorme quantité de produits financiers, avait éclaté en 2012 avec l'amende infligée par les autorités britanniques et américaines à la banque Barclays, suivie par d'autres établissements.

Deutsche Bank a déjà dû verser une amende de 725 millions de dollars à la Commission européenne en décembre 2013 dans cette affaire.

Sans confirmer ou nier l'existence de négociations sur un accord, Deutsche Bank a assuré dans un courriel à l'AFP qu'elle "coopérait avec les diverses enquêtes en cours" sur le Libor et, qu'à ce stade, "aucun membre, actuel ou passé, du conseil d'administration n'avait été impliqué de façon inappropriée" dans cette affaire.