Encore une bonne nouvelle pour Francfort, dans la bataille d'attractivité que se livrent les grandes capitales européennes dans la perspective du Brexit. Un haut dirigeant de Goldman Sachs, Wolfgang Fink, le co-président du directoire de la filiale allemande de la banque d'affaires américaine, a indiqué, ce jeudi, que ses effectifs pourraient davantage augmenter que prévu dans la ville du land de Hesse en fonction de l'issue des discussions sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
"Nous avons évoqué à plusieurs reprises un doublement de notre staff" à Francfort, de 200 personnes environ actuellement. "Nous envisageons même de tripler ou quadrupler", a-t-il déclaré lors d'une conférence à Francfort.
Cette fourchette large traduit les incertitudes, notamment réglementaires, auxquelles font face les établissements financiers, qui risquent de perdre le "passeport européen" leur donnant accès au marché unique.
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Goldman Sachs emploie environ 6.000 personnes à la City mais il lui faudra délocaliser une partie des équipes pour continuer à servir ses clients européens.