Deutsche Bank tangue, mauvais trimestre en vue dans le trading

Par latribune.fr  |   |  295  mots
L'action Deutsche Bank est tombée ce mercredi à son plus bas niveau depuis novembre 2016. (Crédits : Kai Pfaffenbach)
La banque allemande chute de 5% en Bourse après l'avertissement du directeur financier sur les activités de marchés, pénalisées par les effets de change. Sa filiale de gestion d'actifs DWS va en outre entrer en Bourse à une valorisation moindre qu'attendu.

Nervosité à la Bourse de Francfort. L'action Deutsche Bank a perdu près de 5% ce mercredi, après des déclarations du directeur financier, James von Moltke, sur les performances à attendre des activités de banque d'investissement au premier trimestre.

Lors d'une réunion d'investisseurs à Londres, le directeur financier de Deutsche Bank a déclaré s'attendre à ce que des effets de change défavorables et une augmentation des coûts de financement aient un impact négatif de 450 millions d'euros sur les résultats des activités de banque de financement et d'investissement du groupe au premier trimestre. Deutsche Bank est fortement exposée aux variations du dollar, en raison de sa présence importante dans les activités de marché aux Etats-Unis.

Valorisation de DWS revue en baisse

Le marché a aussi pris note des propos du co-directeur de la banque d'investissement, l'Allemand Marcus Schenck, selon lequel il faudra être patient avant de voir la banque revenir à ses niveaux espérés de rentabilité, lors d'un colloque organisé mercredi par l'agence Bloomberg. John Cryan, le patron de Deutsche Bank, avait confirmé vendredi dernier le retour à un résultat net positif en 2018 après trois années de pertes, lors de la publication du rapport financier de 2017.

L'action Deutsche Bank est tombée ce mercredi à son plus bas niveau depuis novembre 2016. Elle était déjà orientée à la baisse en matinée à l'annonce du resserrement de la fourchette de prix d'introduction en Bourse de la filiale de gestion d'actifs DWS : la valorisation maximale de l'asset manager sera désormais de 6,6 milliards d'euros, contre 7,2 milliards attendus initialement en haut de fourchette. Le livre d'ordres est cependant couvert par une demande représentant 2,5 l'offre de titres proposés. La cotation est prévue ce vendredi à Francfort.

(avec agences)