Citigroup : des résultats en baisse, mais meilleurs qu'attendus

Par latribune.fr  |   |  316  mots
Vikram Pandit, directeur général de Citigroup - Copyright AFP
La banque américaine Citigroup a annoncé lundi un bénéfice net en baisse de 2% sur un an à 2,9 milliards de dollars, meilleur que les prévisions des analystes, même si le chiffre d'affaires a déçu.

La saison des résultats américains se poursuit sur une note un peu optimiste. Malgré un bénéfice net en baisse de 2% sur un an, à 2,9 milliards de dollars, la banque américaine Citigroup a annoncé un chiffre supérieur aux prévisions des analystes, même s'il a forcément déçu.

Par action, le bénéfice net ressort à 1,11 dollars hors éléments exceptionnels alors que les analystes tablaient en moyenne sur 1 dollar. Le chiffre d'affaires a reculé de 2% sur la période sous revue à 19,4 milliards de dollars, moins que les 19,8 milliards attendus en moyenne par Wall Street.

Gain exceptionnel de 477 millions de dollars

Le bénéfice net comprend une charge de 1,3 milliard de dollars d'ajustement de portefeuille à la valeur de marché et un gain exceptionnel de 477 millions de dollars lié à une participation minoritaire, précise Citi dans son communiqué.

Hors ces éléments exceptionnels, le bénéfice net s'affiche en hausse de 8%, souligne Citi. "Nous avons fonctionné (ce trimestre) dans un environnement qui s'est amélioré, mais nous avons aussi perçu les bénéfices de nos investissements", a commenté Vikram Pandit, directeur général de Citi, cité dans le communiqué. "Nous avons généré de la croissance dans nos trois activités principales (...), nous avons continué à réduire le périmètre du portefeuille de la division (d'actifs non stratégiques à céder) Citi Holdings, qui représente maintenant 11% du total de nos actifs", a-t-il ajouté.

Avec un ratio de fonds propres durs (Tier 1 Common ratio) de 12,4% sous Bâle 1 et estimé à 7,2% sous Bâle 3, nous continuons à être l'une des banques les mieux capitalisées du monde", a-t-il affirmé, notant cependant qu'il reste "beaucoup d'incertitudes macroéconomiques". Les provisions pour pertes ont été réduites à 29 milliards de dollars, soit 4,5% du total des prêts, contre 36,6 milliards un an plus tôt (5,8% du total des prêts).