Société Générale supprimerait 600 à 700 emplois en France

Par latribune.fr  |   |  340  mots
Frédéric Oudé, PDG de la Société Générale Copyright Reuters
De source syndicale, 600 à 700 suppressions de postes seraient prévues dans les services centraux. La direction ne communique pas encore sur les projets de réorganisation

Société générale envisage de supprimer 600 à 700 postes en France dans le cadre de ses réductions de coûts, ont déclaré à Reuters vendredi trois sources syndicales. La direction de la banque française a rencontré les organisations syndicales le 3 avril pour évoquer différents projets de réorganisation, dont les modalités et le calendrier définitifs ne sont pas encore arrêtés."Il y aura 600 à 700 suppressions de postes dans les services centraux parisiens", a expliqué l'une des sources. "La réunion s'est tenue mercredi (...) Séverin Cabannes (directeur général délégué, NDLR) a fait une présentation et a évoqué une réduction de 600 à 700 postes", a indiqué une autre source.

Ces interlocuteurs ont précisé que 50 à 100 postes pourraient être recréés en dehors de France dans le cadre de ce projet.

La direction de la Société Générale ne veut pas encore communiquer

Une porte-parole de Société générale a indiqué vendredi après-midi dans un courrier électronique qu'il était "prématuré de communiquer précisément sur les projets de réorganisation à l'étude". "Dans les cas où les réorganisations auraient des conséquences sur l'emploi en France, le groupe s'est engagé à recourir prioritairement à la mobilité interne et aux départs volontaires si nécessaire, en s'appuyant sur les mesures d'aides prévues mais sans départ contraint", a-t-elle ajouté. "Il y a eu une rencontre, la direction a listé un certain nombre de projets mais n'a pas évoqué les conséquences pour l'emploi. On n'en est pas à comptabiliser, il n'y aura pas de chiffrage avant le dernier trimestre 2013", a de son côté déclaré Michel Marchet, représentant de la CGT à la Société générale.

La Société générale veut se recentrer autour de ses principaux métiers d'ici à 2015 et poursuivre la réduction de ses coûts après une année 2012 marquée par des cessions d'actifs et des charges exceptionnelles qui ont pesé sur ses résultats.