"Il n'y a pas une seule personne d'EADS qui ira à Pôle emploi" (Michel Sapin)

Par latribune.fr  |   |  268  mots
Pour Michel Sapin, en Allemagne comme en France, "l'enjeu" aujourd'hui "c'est de faire glisser les personnels qui travaillaient dans l'armement pour aller vers le civil". "C'est pour cela qu'il faut faire des présentations globales, ça permet de ne pas être toujours pessimiste quand on a une très belle entreprise comme EADS et Airbus qui crée autant d'emplois dans un pays comme la France."
Le ministre du Travail a affirmé que "dans l'ensemble du groupe, il y aura des créations d'emploi et non pas des suppressions d'emploi." EADS a annoncé la disparition de 5.800 postes sur trois ans dans ses activités Défense et Espace en Europe. Le nombre total de licenciements secs pourrait atteindre 1.450 en trois ans, selon la direction.

"Il n'y aura aucun licenciement. Il n'y a pas une seule personne qui ira à Pôle emploi puisque dans le groupe lui-même, il y a des créations d'emploi". C'est ce qu'a affirmé ce lundi le ministre du Travail Michel Sapin sur France revenant sur l'annonce d'EADS, ce même jour, qui a présenté un plan de restructuration prévoyant la suppression de 5.800 postes sur trois ans en Europe, dont 1.700 en France.

"Dans l'ensemble du groupe, il y aura des créations d'emploi et non pas des suppressions d'emploi"

Michel Sapin a également ajouté que :

EADS, (...) c'est aussi Airbus, des activités civiles (...) des commandes qui vont en augmentant. Ce sont 2.000 emplois qui sont créés par an dans les activités civiles (...) ce qui veut dire que dans l'ensemble du groupe, il y aura des créations d'emploi et non pas des suppressions d'emploi.

L'Allemagne devrait être le pays le plus touché avec 2.600 suppressions de postes

Selon une source industrielle, l'Allemagne devrait être le pays le plus touché avec quelque 2.600 postes supprimés, pour environ 1.700 en France, notamment. Au total, le nombre potentiel de licenciements secs pourrait atteindre 1.450 en trois ans, selon une évaluation de la direction.

Pour Michel Sapin, en Allemagne comme en France, "l'enjeu" aujourd'hui "c'est de faire glisser les personnels qui travaillaient dans l'armement pour aller vers le civil". "C'est pour cela qu'il faut faire des présentations globales, ça permet de ne pas être toujours pessimiste quand on a une très belle entreprise comme EADS et Airbus qui crée autant d'emplois dans un pays comme la France", a-t-il conclu.