Le FMI abaisse nettement ses prévisions pour la croissance mondiale

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  278  mots
À l'exception des États-Unis, le FMI a notamment révisé à la baisse ses chiffres de croissance économique pour l'ensemble des pays de la planète.
Le Fonds monétaire international (FMI) a nettement abaissé, mardi, ses prévisions de croissance économique mondiale. Le produit intérieur brut (PIB) mondial ne devrait plus progresser que de 3,5% cette année et de 3,7% en 2016.

Mauvaise nouvelle : pour le FMI, la chute des prix du pétrole sur l'économie mondiale ne suffira pas à contrecarrer la faiblesse de l'investissement et l'instabilité des marchés financiers. Le Fonds monétaire international a ainsi abaissé ses prévisions de croissance mondiale mardi 20 janvier. Chiffre à l'appui : le produit intérieur brut (PIB) mondial ne devrait plus progresser que de 3,5% cette année et de 3,7% en 2016, marquant dans les deux cas un repli de 0,3 point par rapport aux projections d'octobre, indique l'institution.

 La croissance mondiale devrait faiblir

Dans un court rapport, le Fonds détaille :

"Même avec le net déclin des prix du pétrole, qui représente un gain net pour la croissance mondiale, les prévisions économiques mondiales restent sombres, plombées par de profondes faiblesses."

Selon l'institution, la chute spectaculaire des prix du baril, qui ont dégringolé d'environ 55% depuis septembre, va globalement profiter à l'ensemble des pays importateurs de brut mais sans toutefois masquer les "divergences croissantes" en leur sein.

La France n'y échappera pas

À l'exception des États-Unis, le FMI a notamment révisé à la baisse ses chiffres de croissance économique pour l'ensemble des pays de la planète. La zone euro va continuer de souffrir des risques de déflation qui plombent son activité. La France n'échappe pas à l'assombrissement général de la zone euro : le PIB français ne devrait progresser que de 0,9% et non de 1% cette année et de 1,3% en 2016.

L'Allemagne est également touchée en continuant de progresser à des rythmes plus importants (1,3 et 1,5% successivement). Les perspectives se sont également assombries depuis octobre pour les pays émergents et particulièrement pour la Chine, ajoute le Fonds.