Avion de combat Rafale : Nicolas Sarkozy confiant pour le Brésil et pour les Emirats

Par latribune.fr  |   |  324  mots
Le chef de l'Etat affiche sa confiance pour l'achat par Brasilia de 36 Rafale face au Gripen suédois et au Boeing F18. Il affiche aussi ses espoirs pour la vente de 60 exemplaires aux Emirats. L'avion de combat français n'a pas encore été vendu à l'export.

Nicolas Sarkozy s'est dit confiant sur la vente de chasseurs français Rafale au Brésil après un entretien avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva à Washington en marge du sommet sur la sécurité nucléaire. "Je suis confiant. Les choses progressent exactement comme on avait prévu que cela progresserait (...) On est parfaitement en ligne avec ce qui a été dit et fait il y a un an lors de mon voyage au Brésil", a ajouté le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse. La semaine dernière, le ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim, avait déclaré que l'armée de l'air de son pays penchait en faveur du Rafale, construit par le groupe français Dassault Aviation, malgré un coût plus élevé que celui de ses concurrents.

Brasilia, qui compte se doter d'avions de chasse et doit pour cela ouvrir des négociations exclusives avec l'avionneur sélectionné, en est aux dernières étapes de son choix concernant l'achat de 36 appareils, d'un montant de plus de quatre milliards de dollars soit quelque trois milliards d'euros, qui doivent être montés au Brésil. Le contrat pourrait, à terme, porter sur plus de 100 avions. Les trois finalistes de l'appel d'offres sont le Rafale, le Gripen fabriqué par le suédois Saab, et le F-18 Hornet de l'américain Boeing.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs évoqué un possible contrat avec les Emirats arabes unis, faisant étant d'"une forte espérance en ce qui concerne la vente de Rafale par la France aux EAU". "Nous entrons dans une phase de discussions assez approfondies". Dassault négocie actuellement la vente de 60 Rafale aux EAU. Le 8 février, Jacques de Lajugie, directeur du développement international de la Direction générale de l'armement (DGA), avait déclaré espérer la concrétisation d'un accord cette année, "voire au premier semestre".