Pour Eric Trappier le Rafale à ses chances au Canada

Par latribune.fr  |   |  225  mots
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Le nouveau patron de Dassault dont le principal défi sera d'arriver à vendre le Rafale, pense que l'avion de chasse pourrait trouver preneur au Canada

Le Rafale futur avion de chasse de l'aviation royale canadienne ? Eric Trappier y croît. Le nouveau patron de Dassault aviation a confié au journal Les Echos qu'il avait confiance dans les chances du Rafale de séduire Ottawa. Pendant longtemps, le gouvernement canadien avait fixé son choix sur le chasseur F-35, mais serait revenu sur sa position alors que les coûts de production de l'avion de chasse développé par Lockheed Martin ne cessent d'augmenter. De fait, l'achat et l'entretien de 65 avions de chasse F-35, pré signé en 2010, reviendrait à 40 milliards de dollars sur 40 ans bien loin de l'estimation de 16 milliards de dollars tablée en 2010. « Il y a un coup à jouer. Le Canada est potentiellement le premier pays qui pourrait remettre en cause le F-35. Nous ne pouvons pas ne pas l'accompagner», a affirmé M. Trappier, qui remplace mercredi Charles Edelstenne au poste de PDG de Dassault. Le Rafale aurait toutefois à faire face à une sérieuse concurrence. Ottawa considère aujourd'hui l'incontournable F-18 Super Hornet de l'américain Boeing, mais aussi l'eurofighter Typhoon et l'avion de chasse Gripen construit par le suédois Saab. « Il y a un vrai problème politique par rapport au prix (du F-35), observe le patron de Dassault. Il y en a un qui y croit, c'est Boeing, alors pourquoi pas nous ? Moi j'y crois ». (Source : Les Echos)