Rafale : le gouvernement indien prend son temps

Par latribune.fr  |   |  285  mots
Le ministre indien de la Défense a reconnu que la signature du contrat portant sur l'achat de 126 Rafale au constructeur français Dassault Aviation prendrait encore du temps. A.K. Antoiny a refusé de fixer une échéance. Selon des informations que La Tribune avait déjà publiées, le contrat devrait ne pas être conclu avant 2015.
Le ministre indien de la Défense a reconnu que la signature du contrat portant sur l'achat de 126 Rafale au constructeur français Dassault Aviation prendrait encore du temps. A.K. Antoiny a refusé de fixer une échéance. Selon des informations que La Tribune avait déjà publiées, le contrat devrait ne pas être conclu avant 2015.

Les avions Rafale ne sont pas près d'atterrir en Inde. A.K. Antoiny, le ministre indien de la Défense a déclaré, ce mercredi 30 octobre, que le contrat portant sur l'acquisition de 126 Rafale au constructeur français Dassault Aviation ne serait pas conclu rapidement. "Comment puis-je fixer une échéance?", a-t-il répondu à un groupe de journalistes qui lui demandaient s'il serait signé d'ici le mois de mars prochain. "Le processus est en cours", a-t-il précisé. 

En 2012, le pays a choisi l'avionneur français pour renouveler son parc d'avions de défense. Selon des informations publiées par La Tribune, le 11 octobre dernier, le contrat devrait a priori ne pas être conclu avant 2015. "Il reste entre 12 et 18 mois de travail" pour signer un contrat en bonne et due forme, expliquait alors une source proche du dossier.

> Rafale en Inde : les industriels visent un contrat signé... en 2015.

Le ministère de la Défense français parie toujours sur 2014

Le ministre indien a précisé qu'il ne pouvait pas s'immiscer dans le travail du Comité de négociation de contrat (CNC) en charge du dossier. Après le passage devant le CNC, le contrat devra encore passer "quatre ou cinq mécanismes" de filtre avant d'être étudié par les ministres de la Défense et des Finances et d'être enfin validé par le cabinet du gouvernement.

Les élections législatives qui auront lieu dans le pays en 2014 vont encore paralyser les négociations. Pourtant, le ministre français de la Défense s'était dit optimiste, début octobre, sur la signature d'un contrat en 2014, reconnaissant alors pour la première fois qu'il ne serait pas signé cette année.