Philae a pu transmettre les données du forage avant son extinction

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  295  mots
Philae a atterri sur la comète Tchouri et a pu réaliser un forage dont les données ont été transmises sur Terre.
Finalement, Philae est parvenu à envoyer les informations du forage effectué sur la comète Tchouri, alors que les scientifiques s'inquiétaient de son extinction prématurée faute de lumière pour alimenter ses batteries. Un vrai succès pour le responsable scientifique du programme Philae.

Avant de se mettre en veille, Philae a pu transmettre dans la nuit les données du forage réalisé sur la comète Tchouri, a annoncé samedi à l'AFP le responsable scientifique de l'atterrisseur, Jean-Pierre Bibring.

"On a tout reçu. Tout s'est déroulé exactement comme prévu. On a même pu faire la rotation pour optimiser la réception de la lumière sur les panneaux solaires", a déclaré M. Bibring dans un entretien téléphonique depuis le centre de contrôle de Philae à Cologne (Allemagne).

"Philae est en mode veille. Toutes les données de la première séquence scientifique ont été téléchargées avec succès!", a pour sa part indiqué l'Agence spatiale européenne (ESA) sur son compte Twitter.

"On a terminé cette première phase absolument fabuleuse et rien ne ressemble à ce qu'on avait prévu. Ca nous donne très envie de continuer à l'explorer", a déclaré Jean-Pierre Bibring.

"On s'aperçoit que c'est de plus en plus différent que ce qu'on imaginait, c'est fantastique", a-t-il encore dit, refusant d'en dévoiler plus.

Philae en hibernation

M. Bibring s'est également dit "convaincu qu'on est capable de maintenir Philae en survie jusqu'à ce que ses panneaux solaires puissent se recharger suffisamment en se rapprochant du soleil".

La fin de la première séquence scientifique correspond à la fin prévue de la durée de vie de la pile de Philae. La relève devait être assurée, avec une puissance réduite, par des batteries solaires, mais la position peu éclairée de Philae sur la comète leur permettra seulement, dans un premier temps, d'assurer sa survie.

"L'important c'est qu'on puisse survivre jusqu'à des moments meilleurs", a conclu M. Bibring.