IAG explique dans un communiqué qu'il "évalue les mérites" de l'émission de nouvelles actions, mais ajoute qu'il n'a pas encore décidé si elle interviendra ni quand. Un peu plus tôt dans la journée, des informations de presse révélaient que le groupe pourrait lever ses fonds d'ici la fin de l'été.
L'aérien frappé par la crise
IAG, comme l'ensemble du secteur aérien, a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19 qui a mis à l'arrêt le transport aérien pendant de longues semaines. La reprise du trafic s'annonce très lente et le secteur estime qu'il faudra plusieurs années avant de revenir au niveau d'avant la crise sanitaire.
L'heure est donc aux économies, ce qui a poussé British Airways à supprimer 12.000 emplois, soit plus d'un quart de ses effectifs.
Prêts de 300 millions de livres
IAG, qui possède par ailleurs Iberia, Vueling ou encore Aer Lingus, a pris plusieurs mesures pour renforcer son bilan, en obtenant notamment un prêt de 300 millions de livres des pouvoirs publics au Royaume-Uni.
Il a par ailleurs annoncé vendredi matin avoir étendu son partenariat commercial avec l'émetteur de cartes de crédit American Express, ce qui va lui permettre de recevoir 750 millions de livres.
La crise du transport aérien devrait plomber les résultats financiers du groupe qui est déjà tombé dans le rouge au premier trimestre 2020, alors même que la pandémie ne faisait que débuter.