British Airways veut se séparer d'un quart de ses pilotes

Dans son plan de suppression de 12.000 postes envisagé pour réduire ses coûts, la compagnie britannique compte se séparer du quart de ses pilotes, soit 1.136 sur un total de 4.346.
(Crédits : Simon Dawson)

British Airways compte se séparer d'un quart de ses pilotes dans le cadre de ses efforts de réduction de coûts pour faire face à la crise du transport aérien provoquée par la pandémie de coronavirus. C'est ce qu'a indiqué le patron des opérations de vol de la compagnie britannique dans une lettre adressée au syndicat BALP, selon Sky News et Reuters.

La compagnie aérienne, propriété du groupe IAG, veut supprimer 1.130 postes de commandant de bord et de copilote sur un total de 4.346.

"En peu de temps, la situation s'est détériorée de manière importante", écrit le patron des opérations dans cette lettre datée de mardi, qui évoque aussi la possibilité d'une suspension des rares services fonctionnant encore à l'aéroport londonien d'Heathrow.

"Il n'y a aucun signe évident d'amélioration de la demande passagers."

IAG a annoncé mardi qu'il pourrait supprimer jusqu'à 12.000 emplois chez British Airways.

Congés sans solde

Pour l'heure, 30.000 salariés, essentiellement des personnels de cabine et au sol, sont au chômage partiel. Le gouvernement prévoit de prendre en charge 80% des salaires pour éviter les licenciements pendant la crise sanitaire. L'accord a été noué avec les syndicats Unite, GMB et Balpa et s'applique jusqu'à fin mai. Un accord avait trouvé en parallèle avec les pilotes pour qu'ils prennent des congés non payés en avril et mai.

    

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Commentaires 2
à écrit le 01/05/2020 à 11:16
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Trois compagnies nationales de taille voisine confrontées à la même problématique: absorber temporairement le coût fixe d' une population hautement qualifiée , à coût élevé et à fort pouvoir de nuisance: BA: on se sépare des salariés et on reembauch...

à écrit le 30/04/2020 à 18:35
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On attends le communiqué de presse du SNPL. Eux qui sont si prompts à nous faire des communications, j'ai hâte d'entendre ce qu'ils ont à nous dire pour sauver leur compagnie (comme toujours, ce sera : L'État doit payer, et accordez nous des augmenta...

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