Le missile hypersonique Kinjal, la nouvelle arme "invincible" de la Russie

Par latribune.fr  |   |  316  mots
La Russie maîtrise la technologique du missile hypersonique (Crédits : DR)
La Russie confirme une fois de plus son retour d'Etat-puissance avec le succès réussi du premier tir de missile hypersonique Kinjal volant à plus de 10.000 km/h.

La Russie a lancé avec succès un nouveau missile hypersonique qualifié par le président Vladimir Poutine d'"arme invincible", a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense. Le missile Kinjal (Poignard) a été lancé par un chasseur russe MiG-31 ayant décollé de l'aéroport militaire du district militaire sud, selon un communiqué du ministère. Dans une vidéo diffusée sur Youtube par le ministère de la Défense, deux pilotes montrent le missile rivé sous le MiG-31, puis le chasseur russe décoller et atterrir.

"Le lancement s'est déroulé comme planifié, le missile hypersonique a atteint sa cible", a-t-il indiqué, précisant que le missile avait été déployé dans ce district militaire dès le 1er décembre.

"Les missiles aériens de haute précision Kinjal sont destinés à détruire des cibles terrestres et maritimes", a rappelé le ministère de la Défense, assurant qu'"il n'existe pas d'équivalent au missile Kinjal dans le monde". Les MiG-31 ont dû être modernisés afin de pouvoir transporter les missiles Kinjal, a précisé sur Facebook le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine.

La Russie confirme son retour d'Etat puissance

Ce premier lancement d'un missile Kinjal intervient à une semaine de l'élection présidentielle du 18 mars, que Vladimir Poutine est quasiment assuré de remporter. Lors d'un discours au Parlement le 1er mars, le président russe avait assuré que les missiles Kinjal allaient dix fois plus vite que la vitesse du son et pouvaient déjouer les systèmes antimissiles existants.

Lors de ce même discours, le président russe a assuré que les missiles Kinjal ainsi que d'autres nouvelles armes russes "à portée illimitée", "hypersoniques" ou laser, étaient "invincibles". Il avait alors intimé les Occidentaux à "écouter" la puissance militaire retrouvée de la Russie, tout en assurant qu'il "ne menaçait personne".