LVMH, actionnaire d'Hermès "pacifique" mais pas "passif", clame Bernard Arnault

Par latribune.fr  |   |  242  mots
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Abordant, lors de la présentation de ses résultats annuels, le conflit qui l'oppose à la direction d'Hermès, Bernard Arnault a également insisté sur sa volonté d'être un actionnaire "actif" mais non "activiste".

Quand il est sûr de son fait, Bernard Arnault n'est pas homme à renoncer. A l'occasion de la présentation de ses résultats, le PDG de LVMH l'a de nouveau démontré en défendant sa stratégie dans le dossier Hermès.

"Nous n'envisageons pas de sortir de cette entreprise, nous y sommes, et nous y sommes de manière positive et pacifique", a-t-il assuré aux journalistes qui l'interrogeaient. Et d'ajouter : "j'espère que cette volonté tout à fait constructive pour cette marque sera reconnue par ses actionnaires actuels et son management. Ne comptez pas sur nous pour être agressifs (...) "Nous sommes un actionnaire pacifique, ce qui ne veut pas dire que nous serons un actionnaire passif. Nous serons actifs, mais nous ne serons jamais un actionnaire activiste".

"Il faut arrêter cette guerre"

Précisant que le niveau de la participation de LVMH dans le capital d'Hermès atteignait 20,21%, Bernard Arnault a répondu aux derniers propos de Partick Thomas, le gérant d'Hermès qui lui reproche d'avoir pris un poids trop important dans le capital de l'entreprise : "je crois qu'il faut arrêter cette guerre. Il n'existe aucune compatibilité entre nous (...) Nous pouvons leur apporter des avantages au niveau stratégique et opérationnel, sans autre contrepartie que notre présence d'actionnaire (...) Une des raisons pour laquelle nous avons décidé d'être actionnaire c'est pour en assurer la pérennité dans son système de fonctionnement actuel".