Que deviendront les 1.700 salariés des abattoirs Doux ?

Par Juliette Garnier  |   |  271  mots
Copyright Reuters
Le Tribunal de Commerce de Quimper examine les offres partielles de reprise des usines Doux spécialisées dans les produits frais de volaille. Prés de 700 des 1.700 emplois seraient conservés. Duc, LDC, Glon Sanders, Tallec et Axéréal sont sur les rangs.

Depuis le début d?après-midi, le tribunal de Quimper examine ce mercredi 5 septembre les offres de reprise des usines Doux consacrées aux produits frais. Du Morbihan au Pas-de-Calais, en passant par le Cher, le Loiret et la Mayenne, les 1.704 salariés de ces abattoirs, couvoirs et usines promis à la liquidation sont dans l?expectative. Faute de repreneur, l?usine de Graincourt (Pas-de-Calais) devrait cesser son activité le 10 septembre et fermer ses portes. Sa liquidation devrait entrainer le licenciement de ses 254 salariés.

Les syndicats dénoncent le manque d'intérêt des offres
Les autres usines font l?objet d?offres de reprise. Prés de 700 emplois seraient alors conservés. Les groupes Duc, Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol) associé à Duc, Axéréal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle portant sur six de ses sites : l?usine d?aliments pour volaille de Clémont (Cher, 15 salariés), Sérent (Morbihan, 175 employés), l?abattoir de Laval (Mayenne, 303 emplois), l?abattoir de Boynes (Loiret), le couvoir d?Amilly (Loiret), et l?usine de Blancafort (Cher, 240 emplois) avait précisé début août l'un des administrateurs, Sophie Gautier.

Décision attendue avant lundi 10 septembre

Les syndicats ont tous dénoncé le manque d?intérêt de ces offres. « Il n?y a pas grand-chose », a fait valoir a fait valoir Jean-Luc Gaillard, délégué syndical central CFDT. La décision du tribunal de commerce de Quimper est attendue au plus tard pour lundi, date d?expiration de la poursuite d?activité de ce pôle d?activité.