Coca-Cola sucre 1 milliard de dollars sur ses dépenses de gestion et de marketing

Par latribune.fr  |   |  336  mots
Le géant d'Atlanta espère réaliser des gains de productivité avec une augmentation "agressive" de la valeur de ses actifs.
Coca-Cola, qui constate un ralentissement de ses ventes, veut économiser 1 milliard de dollars de plus d'ici 2016.

Le géant d'Atlanta se serre un peu plus la ceinture. Le groupe compte réaliser 1 milliard de dollars d'économies supplémentaires au cours des deux prochaines années. Muhtar Kent, le PDG de la multinationale a indiqué qu'il anticipait un ralentissement des ventes, notamment dans les marchés émergents, à l'occasion de l'annonce de ses résultats au quatrième trimestre ce mardi.

En conséquence, le groupe américain compte réduire ses coûts dans les activités de gestion des données et de l'approvisionnement ainsi que dans les programmes marketing.  

Accroitre agressivement valeur de notre portefeuille 

Coca-Cola est déjà engagé dans un programme de restructuration baptisé "vision 2020" via lequel l'entreprise compte maximiser sa productivité en réduisant certain coûts et en "augmentant agressivement la valeur de [son] portefeuille", notamment en "achetant ou en développant des marques premium innovantes"

Récemment, le groupe a par exemple acquis des parts dans Green Mountain Coffee Roaster, une entreprise spécialisée dans la fabrication de capsules de café, avec laquelle il compte produire une fontaine à soda. Une réponse à la tendance du soda "fait maison" relancé notamment par l'israélien SodaStream.

Résultats trimestriels décevants

Ce nouveau plan d'économie de 1 milliard de dollars était annoncé en même temps que des résultats décevants. Son chiffre d'affaires net est en effet tombé à 38 cents par action (1,71 milliards de dollars) contre 1,87 milliard, soit 41 cents par action un an plus tôt. Ses ventes ont quant à elles augmenté de 2% sur une année et de 1% par rapport au trimestre précédent. Elles atteignent 11,04 milliards de dollars au quatrième trimestre, un niveau inférieur aux 11,31 milliards qu'attendaient les analystes interrogés par Thomson Reuters. 

Dans une note, John Faucher, analyste chez JPMorgan Chase constate: 

"Les problèmes de Coca-Cola sont davantage macro-économiques que liés à la façon dont le groupe est géré, bien que l'affaiblissement constant des boissons sucrée gazéifiées aient aussi un impact."