Gad : Intermarché prévoit jusqu'à 300 suppressions d'emplois

Par latribune.fr  |   |  312  mots
C'est début août qu'en raison de problèmes de trésorerie, la direction de Gad avait fait part de son intention d'ouvrir une procédure de liquidation judiciaire.
Lors de son offre de reprise, la SVA Jean Rozé (groupe Intermarché) n'avait pas communiqué le nombre d'emplois qui seraient sauvés. Le groupe breton Gad compte 850 employés, dont 755 pour le seul abattoir de Josselin.

Entre 250 et 300 salariés sur les 850 du groupe breton spécialisé dans la viande de porc Gad SAS seront concernés par un plan de sauvegarde de l'emploi. Le chiffre exact sera déterminé en fonction des projets d'offre de reprise présentés lundi 29 septembre au matin en Comité central d'entreprise (CCE), a indiqué la direction du groupe.

Pour l'abattoir Gad de Josselin (Morbihan), qui fait l'objet d'une offre de reprise de la SVA Jean-Rozé (groupe Intermarché), 248 emplois sur 755 seraient supprimés.

Sur le site Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère), la Saria (entreprise d'équarrissage) a proposé de reprendre l'unité "graisse animale", et de conserver 11 emplois sur 13.

"Améliorer les propositions"

En revanche, aucune offre n'a été déposée concernant l'unité "Salé Fumé", qui emploie 58 personnes à Lampaul.

"On espère pouvoir discuter avec les deux repreneurs pour améliorer les propositions", avant la prochaine réunion du CCE, le 9 octobre, a commenté Annick Le Guevel, membre (CFDT) du Comité central d'entreprise de Gad, qui s'est tenu lundi matin à Rennes.

Pour les personnes qui seraient touchées par la restructuration, le groupe coopératif morbihannais CECAB, dont dépend Gad, propose "d'ores et déjà 155 postes de reclassement", soit 93 en Bretagne et 62 dans le reste de la France, selon le communiqué du groupe

Liquidation judiciaire

L'abattoir avait été placé en liquidation judiciaire le 11 septembre avec une poursuite d'activité de trois mois, laissant ainsi la possibilité au groupe Intermarché (seul repreneur connu à ce jour) de finaliser son offre.

Début août, en raison de problèmes de trésorerie, la direction de Gad avait fait part de son intention d'ouvrir une procédure de liquidation judiciaire.

Cette annonce avait plongé les salariés du site morbihannais dans le désarroi. Car Gad avait déjà supprimé près de 900 emplois en 2013, principalement dans le second abattoir de l'entreprise, à Lampaul-Guimiliau (Finistère).