Le volailler Doux se consolide avec l'entrée au capital du Saoudien Almunajem

Par latribune.fr (avec Reuters)  |   |  224  mots
Le groupe produit actuellement un million de volailles par jour, soit près d'un tiers de la production française. (Crédits : reuters.com)
Le groupe saoudien représente l'un des principaux clients au Moyen-Orient du volailler Doux. Un accord conclu lors du redressement judiciaire prévoyait la participation du groupe Almunajem dans le capital à hauteur de 25%, mais celui-ci n'avait pas jusqu'à présent concrétisé cet engagement.

Le groupe saoudien Almunajem, importateur exclusif des produits Doux en Arabie Saoudite, va entrer dans le capital de la société de Châteaulin (Finistère) à hauteur de 25%, a annoncé lundi 21 octobre la direction de l'entreprise.

Le groupe "a informé les présidents du conseil de surveillance et du directoire de Doux SA de sa décision de convertir sa créance et de souscrire à une augmentation de capital représentant in fine 25%", précise-t-elle dans un communiqué.

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a salué cette décision dans un communiqué, jugeant qu'elle constituait "une nouvelle étape très importante dans la consolidation et la pérennisation de la filière française d'export de volaille".

Un accord prévu lors du redressement judiciaire

Le tribunal de commerce de Quimper (Finistère) avait mis fin à la période de redressement judiciaire de Doux en novembre 2013 après l'engagement de D & P, la holding de la famille Calmels, de reprendre les activités du groupe à hauteur de 52,5%, la famille Doux conservant alors 22,5% des parts.

L'accord prévoyait également la participation du groupe Almunajem dans le capital à hauteur de 25%, mais celui-ci n'avait pas jusqu'à présent concrétisé cet engagement.

Désormais, le capital du groupe va se répartir entre D & P pour 75% et Almunajem pour 25%, précise le communiqué.