Doux a conclu un accord de reprise

Doux a annoncé lundi avoir conclu un accord de reprise avec le groupe saoudien Almunajem, son premier client, et la holding de la famille Calmels D&P. Ce mardi 26 novembre à 14h se tiendra une audience cruciale au Tribunal de commerce de Quimper: la justice devrait valider de plan et permettre ainsi une poursuite de l'activité du volailler. Sa décision sera en principe connue officiellement vendredi.
Le 5e exportateur mondial de poulets, Doux, commence à voir la fin du tunnel
Le 5e exportateur mondial de poulets, Doux, commence à voir la fin du tunnel (Crédits : <small>DR</small>)

C'est désormais officiel, Almunajem et Calmels volent au secours de Doux. D'après un communiqué transmis à l'AFP, le volailler aurait en effet trouvé un accord de reprise, selon lequel la famille Doux, qui détenait précédemment 80% du capital, devient minoritaire, et BNP Paribas, qui détient actuellement 20%, se retirera. Aucun calendrier n'est toutefois précisé:

"Selon les termes de cet accord, la holding Calmels (D&P) devient l'actionnaire majoritaire du Groupe Doux avec 52,5% du capital, aux côtés de deux actionnaires de référence à savoir le Groupe Almunajem (25%) et la famille Doux (22,5%)"

D&P, un spécialiste du retournement économique

Almunajem est le premier client de Doux et un fidèle puisqu'en 2014, les deux groupes fêteront leurs 40 ans d'échanges commerciaux. Le groupe saoudien soutient activement l'entreprise depuis son placement en redressement judiciaire, notamment par le paiement accéléré de ses commandes et l'augmentation du volume d'achat.

Quant à Didier Calmels, qui prendra probablement la tête du conseil de surveillance, il est spécialiste des entreprises en difficulté. C'est son fonds D&P qui a racheté une créance de plusieurs millions d'euros à la banque Barclays, premier créancier de Doux.

Vers une sortie de la voie du redressement judiciaire

Pour rappel, afin de tenter de sortir de l'impasse, le volailler s'est recentré ces derniers mois sur l'export et la transformation (Père Dodu) après s'être allégé de son pôle frais, liquidé au prix de la suppression d'un millier d'emplois. Il compte désormais 2.100 salariés, dont environ 1.700 en CDI.

L'annonce de cette solution intervient la veille d'une échéance cruciale pour le premier producteur européen de volaille. La Tribunal de commerce de Quimper doit se prononcer sur l'avenir de Doux ce mardi, l'audience débutera à 14h. Le volailler espère que le plan élaboré avec Almunajem et la famille Calmels sera validé, condition sine qua non de sa sortie du giron du redressement judiciaire et de la poursuite de son activité. La décision devrait être mise en délibéré et dévoilée officiellement vendredi.

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Commentaires 7
à écrit le 26/11/2013 à 19:41
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un animale respecter et élever dans de bonne condition sens être enfermer dans des cages pouvant sortir dehors et vivre comme il se doit se jour la le consommateur auras de la qualité mes l'europe pré faire la cage format a 4 et bourrer d'antibio...

à écrit le 26/11/2013 à 17:22
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Après avoir été autorisé (par l'état) à poursuivre des activités défaillantes depuis de longues années, Doux est autorisé à dégraisser et sera ensuite autorisé à vendre.... Concentration.

à écrit le 26/11/2013 à 14:36
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Prochaine recette de Doux.....le poulet Saoudien à la sauce pétrolière...hum....un régal !!!!!

à écrit le 26/11/2013 à 12:48
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s'il vendaient des poulets semblables a celui de la photo ils seraient non pas redresse mais déjà debout ,voire jamais couche

à écrit le 26/11/2013 à 12:04
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Les saoudiens vont vendre des nuggets au jambon?

à écrit le 26/11/2013 à 8:16
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J'ai vu un reportage sur leurs méthodes d'élevage des volailles je ne suis pas prêt d'acheter leur marque. Pour survivre il faut de la qualité et ce n'est pas leur cas sauf si leur conception c'est nourrir le peuple d'en bas avec de la mer... Dans ...

à écrit le 25/11/2013 à 21:14
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"Redresser" au prix d'une suppression d'emploi de 1000 salariés est facile. Voila un grand de l'agro-alimentaire français aux mains des Saoudiens et d'un financier. Pensées aux 1000 salariés non qualifiés qui vont avoir du mal à se recaser.

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