Kering : redressement fiscal à 1,2 milliard d'euros en Italie

Par latribune.fr  |   |  237  mots
(Crédits : Leonhard Foeger)
Le groupe de luxe français, propriétaire de Gucci notamment, a annoncé qu'il allait verser 1,25 milliard aux autorités italiennes pour régler un contentieux fiscal.

Facture salée mais attendue pour le groupe de luxe français Kering (ex-PPR), détenu par la famille Pinault. Le propriétaire de la marque Gucci a annoncé ce jeudi 9 mai qu'il allait verser 1,25 milliard d'euros aux autorités italiennes pour régler à l'amiable un long contentieux d'évasion fiscale visant la griffe italienne. Ce montant recouvre 897 millions d'euros d'impôts supplémentaires, "auxquels s'ajoutent des pénalités et intérêts". Cet accord se traduira "en trésorerie par un décaissement d'une somme de 1.250 millions d'euros" et par une charge d'impôt de 600 millions de plus dans les comptes.

"L'accord, trouvé au terme d'une analyse approfondie et dans un esprit collaboratif mutuel, reconnaît que les réclamations soulevées par l'audit fiscal concernaient d'une part l'existence d'un établissement stable en Italie sur la période 2011-2017, avec les profits associés, et d'autre part, les prix de transfert intra-groupe appliqués pour la même période entre LGI et Guccio Gucci S.p.A." reconnaît le groupe dans le communiqué.

Il s'agirait du plus important de ce type jamais signé en Italie. Les autorités italiennes réclamaient 1,4 milliard d'euros d'impôts non payés. Le parquet de Milan avait ouvert une enquête fin 2017 sur des soupçons de déclaration en Suisse d'activités menées par le groupe en Italie, via la plateforme logistique du groupe (LGI).