Rana Plaza : Benetton versera un million d'euros aux victimes

Par latribune.fr  |   |  258  mots
Le 23 avril 2013 à Dacca, 1.138 personnes sont mortes et plus de 2.000 autres ont été blessées dans l'effondrement de l'immeuble Rana Plaza, qui abritait des ateliers de confection travaillant pour de nombreux groupes étrangers, dont Benetton.
Le groupe de textile italien était jusqu'à présent accusé de ne pas vouloir participer au fonds d'indemnisation mis en place huit mois après le drame qui a fait 1.138 victimes.

Un cabinet d'experts conseillait à Benetton de verser 550.000 dollars au Rana Plaza Trust Fund, le groupe de textile italien a préféré le doubler. Il a ainsi annoncé vendredi 17 avril dans un communiqué qu'il allait verser 1,1 million de dollars (environ 1 million d'euros) au fonds destiné à dédommager les victimes de l'effondrement, il y a deux ans, du Rana Plaza, au Bangladesh.

Le 23 avril 2013 à Dacca, 1.138 personnes sont mortes et plus de 2.000 autres ont été blessées dans l'effondrement de l'immeuble Rana Plaza, qui abritait des ateliers de confection travaillant pour de nombreux groupes étrangers, dont Benetton.

Le cabinet d'experts PwC avait réalisé pour Benetton son estimation en se basant sur un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) préconisant 40 millions de dollars pour le fonds d'indemnisation et sur le rapport commercial qu'entretenait le groupe italien avec le Rana Plaza.

La France veut responsabiliser les multinationales

Accusé jusqu'à présent de ne pas vouloir participer à ce fonds d'indemnisation mis en place huit mois après le drame, le groupe italien a en outre précisé dans son communiqué qu'il avait déjà versé 500.000 dollars à travers l'ONG Brac du Bangladesh, pour un programme de soutien à près de 300 victimes et membres de leur famille avant même la mise en place du fonds d'indemnisation.

Les députés ont adopté lundi 30 mars en première lecture une proposition de loi PS contraignant les multinationales à prévenir les atteintes aux droits de l'Homme et à l'environnement de leurs sous-traitants étrangers à travers la mise en place d'un "plan de vigilance".

(Avec AFP)