General Motors a remboursé la totalité d'un prêt consenti par l'Etat fédéral allemand pour soutenir sa filiale européenne Opel , dont la restructuration s'accompagnera de suppressions d'emplois un peu moins massives que prévu.
Nick Reilly, le dirigeant par intérim de GM Europe, a annoncé mardi que le groupe présenterait ce mercredi aux représentants syndicaux d' Opel un plan qui prévoit la suppression de près de 20% des effectifs. Il annonce déjà qu'Opel va conserver tous ses sites allemands.
Le plan prévoit la suppression de 9.000 à 9.500 postes en Europe, avait auparavant déclaré à la presse Nick Reilly. GM avait précédemment annoncé que 10.000 emplois seraient supprimés chez Opel et chez Vauxhall, sa marque britannique. Opel a toutefois démenti que General Motors compte supprimer 5.300 emplois en Allemagne, affirmant que ce nombre est beaucoup trop élevé. L'agence de presse allemande DPA rapportait ce mercredi, citant des sources proches de la société, que GM comptait supprimer 8.700 emplois en Europe, dont plus de 80% en Allemagne et en Belgique.
General Motors a renoncé au début du mois à un accord prévoyant la vente d'une participation dans Opel à un consortium emmené par l'équipementier canadien Magna
Le consortium emmené par Magna, qui avait reçu le soutien de la chancelière allemande Angela Merkel, avait également prévu de supprimer 10.000 emplois chez Opel .
"Je peux vous assurer que les derniers fonds qui avaient été débloqués pour Opel ont été remboursés par General Motors. Je m'attends, pour le moins, à une lettre de remerciements de General Motors d'ici quelques années", a-t-elle dit.
"Les contribuables allemands n'ont pas perdu un seul centime dans toute l'opération Opel ."
Nick Reilly a par ailleurs déclaré qu'il n'était pas question de fermer l'usine allemande de Bochum pour le moment. "Bochum reste un site important pour nous, dans le futur aussi", a-t-il dit.