General Motors pourrait toujours vendre sa filiale Saab. "J'ai parlé à GM la nuit dernière et mon impression est qu'ils n'ont pas perdu espoir", a déclaré le secrétaire d?Etat suédois, Joran Hagglund.
La veille, le petit constructeur auto suédois Koenigsegg a annoncé, à la surprise générale, qu?il abandonnait son offre de rachat sur son compatriote, invoquant des retards trop importants et coûteux dans le bouclage de la transaction.
La ministre des Entreprises, Maud Olofsson, estime que trouver un nouvel acquéreur sera une course contre la montre, d'autant que le gouvernement refuse un sauvetage public. Mais à moins d?un an des élections législatives, laisser chuter un constructeur automobile pourrait pénaliser le gouvernement, dépassé dans les sondages par l?opposition.
Saab a encore un petit espoir du coté du chinois Beijing Automotive Industry Holding (BAIC). BAIC a annoncé qu?il allait étudier les options possibles après l?abandon de Koenigsegg. "Au vu du retrait de Koenigsegg, nous allons réévaluer ce projet prudemment et prendre les dispositions qui conviennent".
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