General Motors a présenté ce mercredi son plan de restructuration d'Opel, sa filiale européenne qu'il a renoncé au début du mois à vendre à l'équipementier canadien Magna. Le constructeur américain prévoit 9.000 suppressions d'emplois, au lieu des 10.000 précédemment annoncés. Cela représente près de 20% des effectifs. Les syndicats seront consultés le mois prochain.
L'Allemagne sera le pays le plus touché par cette restructuration. Si aucun site ne sera fermé outre-Rhin, entre 4.500 et 5.400 postes y seront supprimés, a indiqué Nick Reilly, président par intérim de GM Europe. Plus tôt dans la journée, le groupe avait pourtant démenti vouloir réduire ses effectifs de 5.300 personnes en Allemagne, expliquant que ce chiffre était trop élevé.
L'inquiétude est également grande en Belgique alors que l'avenir du site d'Anvers est "incertain". Ce dernier emploie 2.700 personnes. Aucune précision n'a en revanche étaient fournie pour les usines anglaises et espagnoles d'Opel.