General Motors veut rembourser le Trésor

Par latribune.fr  |   |  248  mots
Le premier constructeur automobile américain espère pouvoir rembourser les prêts consentis par le Trésor avant le mois de juin. <p>General Motors (GM) s'est fixé un délai pour procéder au remboursement total des 19,4 milliards de dollars de prêts accordés par le Trésor américain. L'ancien premier constructeur automobile mondial, désormais devancé par le japonais Toyota, espère ainsi réaliser ces paiements d'ici au mois de juin. La semaine dernière, un responsable du groupe s'était contenté d'indiquer son intention de rembourser au plus vite.</p> <p>La dette du géant de Detroit envers l'Etat américain s'élève encore 6,7 milliards de dollars. Plusieurs paiements trimestriels sont prévus, le premier intervenant en décembre. Si "les conditions économiques ne s'y opposent pas", selon son nouveau PDG, Ed Whitacre, GM franchira ainsi en juin une étape supplémentaire dans la normalisation de son activité.</p> <p>Après avoir accumulé les pertes depuis 2004 (88 milliards de dollars au total), le constructeur automobile s'est retrouvé au bord de la faillite en début d'année. L'administration américaine avait dû voler au secours de ce symbole d'une l'industrie américaine anciennement triomphante, entrant à l'occasion dans le capital.</p> <p>L'Etat devrait progressivement revendre sa participation de 61% à l'occasion d'un retour en Bourse (évoqué mais pas encore formellement annoncée) de General Motors. Ce dernier n'est en effet plus coté depuis son placement sous la protection du chapitre 11 - "chapter eleven" de la loi américaine sur les faillites, équivalent du dépôt de bilan, en juin dernier.</p> General Motors (GM) s'est fixé un délai pour procéder au remboursement total des 19,4 milliards de dollars de prêts accordés par le Trésor américain. L'ancien premier constructeur automobile mondial, désormais devancé par le japonais Toyota, espère ainsi réaliser ces paiements d'ici au mois de juin. La semaine dernière, un responsable du groupe s'était contenté d'indiquer son intention de rembourser au plus vite. La dette du géant de Detroit envers l'Etat américain s'élève encore 6,7 milliards de dollars. Plusieurs paiements trimestriels sont prévus, le premier intervenant en décembre. Si "les conditions économiques ne s'y opposent pas", selon son nouveau PDG, Ed Whitacre, GM franchira ainsi en juin une étape supplémentaire dans la normalisation de son activité. Après avoir accumulé les pertes depuis 2004 (88 milliards de dollars au total), le constructeur automobile s'est retrouvé au bord de la faillite en début d'année. L'administration américaine avait dû voler au secours de ce symbole d'une l'industrie américaine anciennement triomphante, entrant à l'occasion dans le capital. L'Etat devrait progressivement revendre sa participation de 61% à l'occasion d'un retour en Bourse (évoqué mais pas encore formellement annoncée) de General Motors. Ce dernier n'est en effet plus coté depuis son placement sous la protection du chapitre 11 - "chapter eleven" de la loi américaine sur les faillites, équivalent du dépôt de bilan, en juin dernier.

General Motors (GM) s'est fixé un délai pour procéder au remboursement total des 19,4 milliards de dollars de prêts accordés par le Trésor américain. L'ancien premier constructeur automobile mondial, désormais devancé par le japonais Toyota, espère ainsi réaliser ces paiements d'ici au mois de juin. La semaine dernière, un responsable du groupe s'était contenté d'indiquer son intention de rembourser au plus vite.

La dette du géant de Detroit envers l'Etat américain s'élève encore 6,7 milliards de dollars (et 1,4 milliard envers le Canada, que GM compte rembourser rapidement). Plusieurs paiements trimestriels sont prévus, le premier intervenant en décembre. Si "les conditions économiques ne s'y opposent pas", selon son nouveau PDG, Ed Whitacre, GM franchira ainsi en juin une étape supplémentaire dans la normalisation de son activité.

Après avoir accumulé les pertes depuis 2004 (88 milliards de dollars au total), le constructeur automobile s'est retrouvé au bord de la faillite en début d'année. L'administration américaine avait dû voler au secours de ce symbole d'une l'industrie américaine anciennement triomphante, entrant à l'occasion dans le capital.

L'Etat devrait progressivement revendre sa participation de 61% à l'occasion d'un retour en Bourse (évoqué mais pas encore formellement annoncée) de General Motors. Ce dernier n'est en effet plus coté depuis son placement sous la protection du chapitre 11 - "chapter eleven" de la loi américaine sur les faillites, équivalent du dépôt de bilan,  en juin dernier.