Affaire Renault : garde à vue de deux salariés du service de sécurité

Par latribune.fr  |   |  216  mots
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Deux salariés du service de sécurité de Renault ont été placés en garde à vue par les enquêteurs des services français de renseignement (DCRI). Alors que l'affaire d'espionnage qui avait provoqué le licenciement de trois cadres se dégonfle, il s'agit désormais d'identifier qui a été le mystérieux informateur à l'origine du "tuyau".

L'affaire des accusations d'espionnage chez Renault rebondit. Deux membres du service de sécurité du constructeur automobile ont été placé en garde à vue vendredi, ont révélé Europe1 et « France Soir ».

Dominique Gevrey et Marc Tixador sont interrogés par les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois-Perret.

Trouver le mystérieux informateur

L'objectif des enquêteur est de savoir qui est la source qui leur a affirmé que les trois cadres soupçonnés d'espionnage industriel détiendraient des comptes bancaires en Suisse et au Lichtenstein.

Une accusation qui jusqu'ici n'a pas été étayée par le moindre élément, malgré les investigations policières et judiciaires lancées depuis le début de l'affaire.

Service de sécurité sur la sellette

Les trois cadres accusés d'avoir espionné Renault, on toujours clamé leur innocence. Bertrand Rochette, Michel Balthazard et Matthieu Tennenbaum ont néanmoins été licenciés sans attendre. Or l'affaire semble se dégonfler alors que ce sont les méthodes du groupe de Carlos Ghosn et des ses services de sécurité qui se retrouvent aujourd'hui sur la sellette.

Renault a reconnu que 250.000 euros avaient été versés au mystérieux informateur à l'origine des accusations sur l'existence de comptes bancaires à l'étranger des trois cadres incriminés.