Volkswagen : 11,3 milliards d'euros de bénéfices en 2011, prévisions optimistes pour 2012

Par latribune.fr (source AFP)  |   |  351  mots
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Après avoir signé des résultats record l'an dernier, le groupe Volkswagen, nouveau numéro deux mondial de l'automobile, a annoncé lundi miser sur une hausse de son chiffre d'affaires cette année, pour un bénéfice opérationnel stable.

Volkswagen est en forme et compte le rester. Le nouveau numéro deux mondial de l'automobile a annoncé lundi tabler sur une hausse de son chiffre d'affaires cette année, pour un bénéfice opérationnel stable, après avoir signé des résultats record l'an dernier.

En 2011, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 159,3 milliards d'euros, en hausse de 25,6% sur un an pour un bénéfice opérationnel de 11,3 milliards d'euros, en hausse de 57%, selon des chiffres définitifs confirmant les données provisoires publiées fin février.

Numéro un... en terme de profits

Volkswagen a confirmé avoir engrangé un bénéfice net d'un niveau inédit, de 15,4 milliards d'euros, multiplié par près de trois, suite notamment à la consolidation des résultats du constructeur de camions MAN dans ses propres comptes en fin d'année dernière.

En terme de profits, il a distancé largement le numéro un du secteur, l'américain General Motors, qui a lui même enregistré son meilleur bénéfice en plus de 100 ans d'existence: 7,6 milliards de dollars en 2011. Dans le détail, la marque haut de gamme Audi a une fois de plus été la principale source de revenus du groupe, avec un bénéfice opérationnel de 5,34 milliards d'euros (multiplié par 1,5), suivie de la marque Volkswagen elle-même (3,80 milliards d'euros de profit opérationnel, multiplié par 1,75%). Seat a pu réduire ses pertes d'un quart (225 millions d'euros) et dans le luxe, Bentley a pu revenir dans le vert.

Politique d'investissements

Ces chiffres ne tiennent pas compte des profits opérationnels engrangés en Chine, marché clé pour Volkswagen qui y a dégagé 2,62 milliards d'euros de bénéfice opérationnel (+37%), grâce à ses coentreprises locales.

Les liquidités disponibles ont certes reculé, de 9,1% à 16,95 milliards d'euros, mais restent conséquentes, après que le groupe a racheté tous azimuts ces dernières années, s'emparant en 2011 de MAN, poursuivant son rachat de Porsche et prenant des participations dans le constructeur japonais Suzuki ou dans le spécialiste des fibres de carbone SGL Carbon.