Les ventes de voitures électriques sont multipliées par huit... mais les volumes restent dérisoires

Par Alain-Gabriel Verdevoye  |   |  259  mots
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Les immatriculations de voitures électriques en France ont été multipliées par plus de huit en juin et ont doublé sur le premier semestre. Mais elles pèsent 0,5% du marché à peine.

Le boom? Les taux de croissance sont impresionnants... mais il ne faut pas s'emballer:  les chiffres sont toujours dérisoires en valeur absolue. Les immatriculations de voitures électriques en France ont été multipliées par plus de huit en juin et ont doublé sur l'ensemble du premier semestre, selon des chiffres publiés par l'Avere ce vendredi. Mais les volumes restent anecdotiques. Le mois dernier, 903 voitures particulières "zéro émission" ont été immatriculées, contre 112 en juin 2012, selon un communiqué de l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique. Et ce, grâce à la Zoé de Renault.

Super bonus d'Etat

Sur le semestre, les immatriculations ont bondi de 2.013 unités à 4.779. Mais, sur un  total des 930.320 voitures immatriculées dans l'Hexagone, ça ne pèse pas très lourd: 0,5% du marché  à peine.  Le super bonus d'Etat pour les électriques avait été revu en hausse l'été dernier et se monte à présent à 7.000 euros pour l'achat d'un tel véhicule. Toutes les immatriculations de Zoé par Renault pour fournir ses concessionnaires jouent  aussi leur rôle dans ce gonflement des chiffres.

Forte hausse des hybrides

Les ventes d'hybrides (modèles combinant des motorisations thermiques et électriques d'appoint) se sont envolées aussi de 180% à 4.622 immatriculations en juin. Sur la première moitié de l'année, elles ont été multipliées par plus de cinq à 22.702 véhicules, soit 2,4% du marché, selon le communiqué. Un segment qui reste dominé par le constructeur japonais Toyota (Yaris, Auris, Prius...), suivi du français PSA Peugeot Citroën (Peugeot 3008 et 508, Citroën DS5 Hybrid4).